Sept agences de transport installées dans des zones interdites ont été fermées mardi par le préfet du Wouri, Naseri Paul Bea. L’opération fait suite à des mises en demeure et des sommations sans réponses des agences de voyages.
Selon la préfecture, la démarche de fermeture de ces agences de voyages se situe dans le cadre de la lutte contre le désordre urbain et la protection civile.
À la Première escale, feu rouge Bessengue, dans l’arrondissement de Douala 1er, deux agences étaient concernées. Les passagers disposant d’un ticket de voyage et qui attendait le départ ont été priés d’aller voir ailleurs. Les responsables, selon les autorités présentes, n’ont pas respecté les consignes à eux données, d’où la fermeture.
Deux autres structures de transport très connues à Deido ont subi le même sort. En face de l’hôtel Lewat, trois agences qui relient la région du Littoral à celle de l’Ouest ont été priées de libérer le site qu’elles occupent depuis plusieurs années, alors qu’elles ont, dans les normes, reçu des mises en demeure les obligeant de partir.
Une fois la délégation du préfet partie des lieux, une agence a utilisé son garage pour embarquer des passagers en cachette. Mauvaise surprise pour elle, le chef de terre a refait un tour par là.
Pour Naseri Paul Bea, les agences doivent gagner la gare routière de Bonabéri, dans l’arrondissement de Douala IVe, et ce depuis fort longtemps.
Par ailleurs, le fait que ces sociétés de transport chargent sur la chaussée est l’origine de nombreux bouchons, de l’insalubrité et bien d’autres situations non6conformes à la réglementation en vigueur.
Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, a précisé que la gare routière de Sodiko, dans un état de délabrement avancé, sera aménagée dès la fin des pluies. Le partenariat public- privé a permis de trouver un partenaire.
Cependant, d’autres sujets ont été abordés lors du briefing après la descente de terrain. Notamment, le ramassage des ordures ménagères qui commencent à poser de sérieux problèmes dans certains arrondissements, les interminables embouteillages et le carrefour Ndokoti qui renoue avec les démons du désordre.