Un plan de lutte contre le chômage à Obala

Une convention de partenariat visant à encadrer et à former les jeunes du diocèse d’Obala a été signée entre le ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique Mounouna Foutsou et l’évêque d’Obala Sosthène Léopold Bayemi.

Désormais, les jeunes du diocèse d’Obala, petite localité située dans le département de la Lékié, région du Centre bénéficieront des appuis, de l’encadrement et de la formation du ministère de la Jeunesse dans la réalisation de diverses activités. Telles sont les clauses de la convention de trois ans paraphée le 29 avril dernier à Obala.

Par cette action, Mounouna Foutsou voudrait encourager le dynamisme des jeunes de cette localité qui, regroupés en associations et organisations ont réussi à monter des activités rentables leur permettant de s’insérer socio professionnellement dans la société.

Au cours de sa décente sur le terrain à Obala, Mounouna Foutsou a visité tour à tour un atelier de couture, une porcherie, des champs de maïs, une plantation d’ananas, une pépinière de banane-plantain et un site d’élevage de la volaille, tenus par des jeunes. Après le tour dans les ateliers, le Minjec, tout heureux de voir comment ces jeunes luttent au quotidien contre le chômage et l’oisiveté n’a pas manqué de féliciter l’évêque du diocèse d’Obala, Monseigneur Sosthène Léopold Bayemi qui encadre et accompagne ces jeunes.

Ceux-ci ont profité de la présence du ministre pour poser leurs besoins et soumettre leurs doléances. Tout en les félicitant pour ces initiatives, le Minjec a également présenté à ces jeunes les opportunités d’insertion qu’offre le Plan triennal « spécial jeunes » et les a invité à se rapprocher des services déconcentrés du département dont il a la charge afin d’avoir amples informations.

Remerciant le ministre de la Jeunesse pour sa toute première visite dans ce diocèse, le prélat qui a confessé son insuffisance matérielle et financière pour l’encadrement de ces jeunes, s’est dit très heureux de cette main tendue du gouvernement. « Nous voulons collaborer avec l’Etat dans la limite de nos moyens et de nos spécificités afin de fortifier la jeunesse et lutter contre l’incivisme », a déclaré Sosthène Léopold Bayemi.

Dans son allocution de circonstance, le Minjec tout en reconnaissant que les efforts fournis pour l’insertion socio-professionnel des jeunes ne soient pas encore suffisants a tout de même présenté les domaines porteurs vers lesquels ces jeunes gagneraient à s’orienter.

« L’agriculture au sens large apparait, avec l’industrie, l’économie numérique et l’innovation comme des axes prioritaires », déclare Mounouna Foutsou qui dit rêver d’implémenter très vite des Centres multifonctionnels de promotion des jeunes (Cmpj), dans les quartiers et les villages afin de soutenir et accompagner les jeunes au quotidien.