Une rue de la ville de Bafoussam
D’après le journal Ouest Échos du mardi 18 octobre 2016, c’est le samedi 8 octobre denier que la nommé Audryle Kouokam, âgée de 22 ans, quitte la ville de Bafoussam avec dans ses bras son bébé d’un an pour se rendre à une réunion familiale à Baham. Mais ceux-ci n’arriveront jamais à destination. Et, jusqu’au soir du dimanche 9 octobre 2016, aucune trace d’elles. Le lundi suivant, la famille informe les autorités, notamment la gendarmerie et la police judiciaire auprès de laquelle une plainte est déposée contre inconnu.
Un jour plus tard, le frère cadet de la disparue reçoit un message dans son téléphone. Tout laisse croire que l’auteur soit Audryle. «Je ne sais même pas où je suis enfermée. Ça fait trois jours que je n’ai pas vu Grace et que je n’ai rien mangé. Il n’y a que Dieu pour nous sauver ici», peut-on lire dans ce SMS. L’hypothèse du kidnapping de la jeune Audryle et sa fille devient plus que plausible. Par ailleurs, d’après le contenu du texte, d’autres filles seraient également retenues contre leur gré.
Par la suite, un nouveau message viendra annoncer la libération des disparues. «Nous allons relâcher votre petite sœur parce qu’elle est intelligente. Ici on ne veut pas d’argent. C’est dans deux semaines que leur transfert aura lieu à Douala», peut-on lire dans le journal. Aux dernières nouvelles, les enquêteurs de la police judiciaire ont saisi l’opérateur de téléphonie mobile MTN aux fins d’avoir le listing des communications faites à partir des communications de la disparue que les ravisseurs utilisent pour brouiller les pistes.
