Violents phénomènes climatiques à Douala

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Wed, 30 Mar 2016 Source: cameroon-tribune.cm

Comme prévu par les services de la météorologie deux semaines plus tôt, la petite saison des pluies actuelle produit de violents phénomènes climatiques à Douala. Aux premières heures de ce mardi 29 mars 2016, une grande pluie s’est déclenchée dans le ciel de la capitale du Littoral et ses environs, causant immédiatement des dégâts.

« Les volets de ma maison n’étaient pas correctement fermés. Ils ont été battus par les vents qui soufflaient dans tous les sens », explique Marcel Tio, habitant de Douala V. Il a eu plus de chance que ceux qui ont vu des vitres de fenêtres voler en éclats, pulvérisées par des objets transportés dans le courant d’air.

Sur le boulevard de Makepe à Logpom, une plaque de publicité géante a carrément été arrachée de sa base. Couchée entièrement sur le sol, personne ne peut plus admirer le joli minois de la Miss Cameroun Valérie Ayena qui y vante l’éloge de certains produits cosmétiques.

Au pied des immeubles de Kotto, dans un ravin déjà signalé comme dangereux, les flots ont largement entamé les dépôts de terre et de pierres disposés pour soutenir une canalisation géante sous la route. Les travaux de réhabilitation de l’énorme boyau de béton ont néanmoins globalement résisté.

A Bonabassem, dans le premier arrondissement, le drain principal qui longe le quartier est sorti de son lit. « J’habite une maison à étage et je suis sous la dalle. Je n’ai pas mesuré la durée de la pluie du matin et quand j’ai mis le nez dehors, je me suis trouvé encerclé par les eaux.

Il n’y avait pas moyen de sortir. J’ai quitté la maison deux heures après l’heure habituelle », commente un habitant du coin. De fait, il n’aura pas noté que la pluie a commencé par des grondements dans le ciel et des éléments déchaînés peu avant 3h du matin.

A Douala II, par endroits, l’eau a comme souvent débordé ses espaces de passage pour se retrouver dans les rues de New Bell et Ngangue.

Et dans quelques parties du très chic Bonapriso, dans le premier arrondissement.

Plus grave peut-être, l’inondation subie par les riverains du Kondi, à Douala III, dans la petite vallée qui sépare Logbaba des hauteurs de la cité des Palmiers et à Bonabéri, de l’autre côté du Wouri, dans le quatrième arrondissement. « Les enfants qui vont encore à l’école étaient coincés au bord de la route. Avec ma voiture, j’ai dû faire plusieurs fois demi-tour pour trouver une voie de sortie du quartier », témoigne un habitant de Bonabéri.

Source: cameroon-tribune.cm