Yvette Claudine Ngono rempile au Réseau des femmes-maires du Cameroun

Tue, 28 Jul 2015 Source: Cameroon Tribune

La maire de Yaoundé V a été reconduite jeudi dernier au poste de présidente exécutive de ce regroupement pour un nouveau bail de cinq ans.

Yvette Claudine Ngono épouse Etoundi Ayissi, présidera encore aux destinées du Réseau des femmes-maires du Cameroun (REFEMAC) au cours des cinq prochaines années. La maire de la commune de Yaoundé V a été reconduite à son poste à l’unanimité par les autres femmes- maires et adjointes, jeudi dernier au cours de leur assemblée générale tenue au Cercle municipal à Yaoundé. Elle sera secondée dans cette tâche par Denise Fampou, maire de Douala II, élue au poste de vice-présidente.

Ladite rencontre a été marquée par la présence du ministre chargé de mission à la présidence de la République, Philippe Mbarga Mboa, qui a reconnu à l’occasion que «c’est grâce aux femmes que le Cameroun est ce qu’il est. Raison pour laquelle, sans femmes le Cameroun ne serait pas un pays fort et uni ». Pour le secrétaire général de la région du Centre, Oumarou Haman, représentant du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation empêché, «la femme-maire, grâce à son dynamisme, doit demeurer le levier du développement.

Raison pour laquelle elle se doit de toujours rester en éveil et apporter sa contribution au développement de sa localité ». A l’occasion, les dix responsables d’antennes régionales ont été installées. Mission a été donnée à ces dernières d’aller mettre en place à leur tour dans leurs régions respectives les antennes départementales et d’arrondissements du REFEMAC.

Ancienne députée à l’Assemblée nationale et maire de la commune de Yaoundé V depuis 2002, Yvette Claudine Ngono entend profiter de ce nouveau mandat à la tête du réseau qui totalise 205 femmes maires titulaires et adjointes sur un total général de 1301 que compte le pays pour «former, informer et faire communiquer les femmes-maires du Cameroun. La formation de ces femmes portera beaucoup plus sur les technologies de l’information et de la communication. Nous comptons aussi rapprocher davantage le sommet de la base. La formation de ces femmes portera aussi sur les domaines dans lesquels elles éprouvent encore des difficultés.»

Source: Cameroon Tribune