À Obala, on ne parle plus de « pains beurre des filles brunes » mais de « pains coup-de-poing ». Ces gaillards bodybuildés, qui auraient pu défiler en mannequinat de rue, préféraient plutôt étrangler les moto-taximen comme on tord une serviette mouillée.
Six spécimens bien huilés, présentés comme les nouvelles vedettes de Yaoundé, sèment la panique dans cette petite ville tranquille.
Le commissaire, explique que ces champions du braquage possèdent une arme fatale : un parfum anesthésiant.
Imaginez : tu prêtes ta moto, le type t’effleure de son parfum mystère et hop, tu ronfles plus vite qu’après un banquet de mariage.
Résultat, moto disparue, pilote endormi. Leurs gibiers favoris ?
Les pauvres travailleurs du barrage de Nachtigal, transformés en distributeurs automatiques de motos.