Albino
Le mensuel propose une enquête sur les mystères autour des albinos Des personnes en chair et en os sur lesquelles le regard posé sur lesquelles reste mitigé en Afrique: acceptées ici, rejetées là. Tel est le sort des albinos dans plusieurs pays du continent.
L’enquête de l’Ere du temps, publiée dans son édition du mois de mai, revient sur les différents mystères entretenus autour de ces êtres dont la peau manque simplement de mélanine. L’auteur revient sur le scandale occasionné par l’assassinat de plusieurs jeunes albinos dans en Tanzanie au mois de mars 2015.
Le mois le plus sombre dans le pays depuis une vingtaine d’années, qualifie l’auteur de l’article. Leurs atouts seraient indispensables pour quelques acteurs politiques intéressés par l’élection envisagée pour le mois d’octobre prochain.
Les féticheurs exigent certaines parties du corps de ces êtres, pour leur assurer la victoire. Dans certaines tribus, ils sont assassinés dès la naissance parce que les croyances leur attributs le port du mauvais sort.
Ailleurs, les mêmes croyances font croire que les cheveux et les ongles sont de puissants charmes. Pour les promotions sociales et le succès aux courses électorales, des féticheurs prescrivent des organes ou des parties du corps des albinos. Ce qui conduit dans les cas extrêmes aux exécutions.
L’Ere du temps revient aussi sur le phénomène de cybercriminalité qui devient de plus en plus un fléau social au Cameroun où 244 plaintes ont été enregistrées par la police judiciaire entre 2011 et 2014. La même édition salue la mémoire d’un baobab d’Afrique : Félix Houphouët Boigny dont le nom et le charisme évoquent l’histoire de la Côte d’Ivoire où il est considéré comme le bâtisseur du pays.
