La ville de Buea a été perturbée par une explosion d’un engin explosif improvisé (EEI) dans la journée du lundi, 1er novembre 2021. Selon Youssoupha Ibrahim, le chauffeur du taxi pris pour cible, l’engin explosif improvisé a été jeté dans son véhicule par un homme posté sur Te bord de la route comme un passager attendant un taxi.
Youssoupha Ibrahim raconte alors que parti de Bon-duma, il se rendait à Molyko lorsque juste après l’église catholique, il est stoppé par un Inconnu posté en bordure de route et tendant la main vers sa direction, signe qu’il demande au taxi de s’arrêter. Lorsqu’il s’arrête pour demander la destination de l’inconnu, celui-ci jette dans son taxi un paquet qu’il n’identifie pas sur le coup.
Mais pris de panique, le chauffeur ouvre la portière et sort quelques secondes avant l’explosion de l’engin explosif improvisé qui avait atterri sur le siège avant du taxi. Il va ensuite se lancer à la poursuite du passager suspect. En vain. La détonation attire les populations et les éléments des forces de l’ordre qui accourent. Le conducteur est conduit à la brigade de gendarmerie pour enquête.
L’explosion de Buea intervient quatre jours après le colis suspect trouvé à Douala, au quartier Bonanjo par les éléments de la gendarmerie nationale. Elle survient également un lundi, déclaré par les sécessionnistes, jour de ville morte. Jadis cloîtrés dans leurs maisons les lundis, les habitants de Buea ont repris peu à peu leurs habitudes, les activités. Ce qui ne serait pas du goût des sécessionnistes qui veulent faire respecter le mot de ville morte par eux imposé les lundis.