Littoral: un faux prêtre écroué dans une prison

Célébration De Messe église Catholique Célébration de messe église catholique

Tue, 11 Oct 2016 Source: cameroon-info.net

Troquer sa blouse d’enseignant pour la soutane de prêtre de l’Église catholique romaine. C’est l’expérience curieuse que vivait Georges Beyieti Bieffa depuis quelque temps. Le quadragénaire qui serait professeur des lycées d’enseignement général (PLEG), s’est présenté il y a quelques jours à la paroisse Saint Denis Ehalmoi de Nkongsamba, dans le Département du Moungo, Région du Littoral, comme un prêtre de l’archidiocèse de Douala. Il a ainsi pu célébrer plusieurs messes et imposé des mains aux malades avant d’être interpellé par la police, selon le récit de La Nouvelle Expression (LNE), en kiosque le 11 octobre 2016.

«Cependant, nul ne sait avec exactitude comment celui-ci a pu bénéficier des bonnes grâces de cette paroisse. Des informations font état de ce qu’il a été présenté aux anciens par un certain Bernard comme un prêtre officiant en provenance de l’archidiocèse de Douala. En l’absence du curé de la paroisse malade, Georges Beyieti Bieffa, qui ne serait pas à son premier forfait, a tiré son épingle du jeu. Sa bonne tenue et surtout sa manière de célébrer la messe appréciée des fidèles vont écarter des esprits tout soupçon d’imposture. C’est après son arrestation que la supercherie va être découverte», raconte LNE.

L’alerte est donnée à la suite de «la disparition d’une importante somme d’argent dans cette paroisse et des gestes pas du tout orthodoxes du faux prêtre», rapporte notre confrère. C’est ainsi que ce dernier sera cueilli à son hôtel par les éléments du commissariat du 2e Arrondissement de Nkongsamba. «Dans ses affaires, on pouvait distinguer des soutanes de prêtres , une coupe dans laquelle est souvent servi le vin de messe, la Sainte Bible», indique le journal. Mais Beyieti Bieffa s’est refusé à toute explication. «Je ne parlerai qu’au juge», a-t-il lancé.

Pour l’heure, il a été déféré au Tribunal de première instance de Nkongsamba le 4 octobre 2016, et placé sous mandat de dépôt à la prison principale de la ville. L’affaire fait grand bruit dans le chef-lieu du Moungo.

Source: cameroon-info.net