Initialement prévu pour examiner six points à l'ordre du jour, dont l'adoption du chronogramme de la saison 2016-2017, la session du conseil d'administration de la Fédération camerounaise de volley-ball (Fécavolley) s'est finalement appesantie sur la discipline. « Les administrateurs ont unanimement changé l'ordre du jour prévu et ont fait de la discipline le sujet unique de ce conseil d'administration. Nous avons pris nos responsabilités et un certain nombre de décisions immédiatement applicables. Certains d'entre nous ont été mis à l'extérieur de la FECAVOLLEY.
Ils ne parleront plus en qualité de membres du conseil d'administration ou de l'association », déclare Serges Abouem, président de la FECAVOLLEY au sortir des travaux. Et d'ajouter que, « C'est dommage, car nous étions venus pour plancher sur les défis futurs qui nous interpellent, notamment la double qualification nécessaire des équipes nationales pour les Jeux olympiques. Mais au regard de l'atmosphère qui a prévalue, nous avons relegué ce pan pour un autre jour ».
Principalement au centre de cette discorde, la ligue régionale du Littoral. « En termes de suspension, nous avons des personnes qui ont été remplacées selon les textes de la fédération parce qu'elles sont absentes du conseil d'administration depuis trois ans. D'autres ont été radiées. Il s'agit de Messieurs Olivier Batonga, Antoine Biyag et Manyim », explique Charles Kamdoum, secrétaire général adjoint de la FECAVOLLEY.
D'après ce dernier, M. Manyim devait être le président par intérim de la ligue du Littoral depuis 2013, afin notamment d'organiser les élections. Mais, il aurait refusé de le faire. « M. Biyag a organisé de son côté des pseudo élections à Nkongsamba pour se porter président de la ligue du Littoral. Mais son bureau n'a pas été reconnu.
Pire encore, la fédération avait organisé un regroupement à Douala et ces trois personnes sont allées déposer des voitures sur le terrain de volley-ball, empêchant la compétition de se tenir. M. Batonga, ancien secrétaire général, a coopéré à ces actions », précise Charles Kamdoum. Cependant, d'autres membres de la FECAVOLLEY dénoncent de leur côté des dérives