Alain Foka né le 22 juillet 1964 à Douala, est un journaliste camerounais. Dès sa naissance, il a la bougeotte malgré une santé fragile. Il veut tout faire. Théâtre, Football, Volley Ball, Boxe, Karaté, Judo. A l'âge de 6 ans, il rêve de devenir journaliste sous l'influence de plusieurs modèles parmi lesquels : Jean Vincent Tchienehom de Radio Cameroun aujourd'hui, CRTV (Cameroon Radio Television) et Georges Collinet de La Voix de l'Amérique.
Après l'obtention de son Baccalauréat, bien qu'il soit reçu au concours d'entrée à l'école supérieure internationale de journaliste du Cameroun (ESIJY) aujourd'hui ESSTIC (l'école supérieure des sciences et techniques de l'information et de communication de Yaoundé) il choisit de faire les études en sciences politiques en France avant de revenir au journalisme.
En 2011, d'après une liste publiée dans le magazine New Afrique en son numéro du mois de juin, il est classé parmi les 100 africains les plus influents dans la catégorie médias. Alain Foka fait partie des figures majeures du paysage médiatique africain et camerounais, en particulier.
Diplômé de l'institut d'études politiques de Paris, du centre de formation des journalistes de Paris (CFJ) et de l'école supérieure de réalisation audiovisuelle (ESRA), Alain Foka commence sa carrière de journaliste à France Inter où il présente des flashs d'informations puis il rejoint simultanément Europe 1 et La Cinq en tant que reporter.
En 1992, il fonde la société Phœnix productions médias devenue Idy Productions avec laquelle il réalise une cinquantaine de documentaires pour Planète, France 2 et TF1. Depuis 1994, il est journaliste à RFI, et il produit et anime de nombreux magazines dont actuellement Archives d'Afrique, Afrique Plus et Le débat Africain. Il a aussi aux commandes pendant plusieurs années de l'émission Media? d'Afrique sur RFI, une émission qui se voulait une lecture de l'actualité internationale par les éditorialistes africains.
Sur le continent, le journaliste Alain Foka, 57 ans, est connu comme le loup blanc. Mais c’est aussi une vraie figure de proue de la diaspora africaine. À la tête d’une société de production, il est l’auteur de plusieurs documentaires primés. Ce panafricaniste accompli, qui a commencé sa carrière comme correspondant de guerre sur La Cinq, la défunte chaîne de télévision française, aime à mélanger les genres. Du moins en apparence.
Il était le propriétaire d’un restaurant sélect à deux pas des Champs-Élysées, à Paris, un établissement parfois choisi comme lieu de rencontres informelles pour personnalités africaines, dont des chefs d’État. Foka confie avoir voulu créer un espace d’échanges et de renseignements?: « Je n’ai jamais été autant informé sur la communauté africaine que lorsque j’étais propriétaire de ce restaurant?! »
Aujourd’hui, particulièrement engagé dans la restauration de l’histoire de l’Afrique qui n’a jamais été racontée officiellement que par les autres, notamment par les vainqueurs, les colonisateurs, il produit le magazine Archives d’Afrique qui est la tribune de l’histoire contemporaine de l’Afrique à travers ses grands hommes. Un des rendez-vous les plus écoutés de l’antenne de RFI, qu’il est parvenu depuis peu à produire en Coffret pour la jeunesse africaine. RFI, qu’il est parvenu depuis peu à produire en Coffret pour la jeunesse africaine. Le premier volume du coffret Archives d'Afrique en vidéo a vu le jour en décembre 2013, et Alain Foka travaille actuellement à la réalisation du deuxième coffret vidéo.
Malgré cet agenda particulièrement chargé, il ne manque pas une occasion de pousser la chansonnette dans l’un des nombreux cabarets de Douala ou de Yaoundé.
Prix et reconnaissances :
1999 : prix du meilleur journaliste africain de l’année
2005 : prix Cameroon press awards
2008 : prix du meilleur journaliste africain de l’année
2016 : prix Nelson Mandela du meilleur journaliste
2017 : prix Rebranding Africa Awards dans la catégorie Media Leadership
2020 : prix Forum de Bamako du meilleur journaliste africain de la décennie