Alexie Tcheuyap, professeur titulaire au département d’études françaises a été nommé Vice-recteur de l’Université de Toronto et prendra fonction le 1er septembre 2021 pour une durée de 6 ans. Il aura à sa charge la promotion des opportunités pour les étudiants, l’apprentissage à l’étranger, la supervision du Centre tri-campus pour l’expérience internationale, le développement des opportunités d’engagement mondial pour tous les étudiants de l’Université de Toronto par le biais d’initiatives curriculaires et parascolaires et enfin, la favorisation généralement d’une expérience positive pour les étudiants internationaux de l’Université de Toronto. « Tout cela est très personnel pour moi parce que je suis venu ici en tant qu'étudiant international et cela signifie que j'ai vécu beaucoup de choses similaires à celles des étudiants avec qui je vais travailler pour soutenir. Dans ma carrière de professeur, j'ai toujours été très sensible non seulement à l'expérience des étudiants (…) », a-t-il laissé entendre.

Il occupait jusqu’ici le poste de vice-doyen à la faculté des arts et sciences de l’Université de Toronto. Avant cela, a été enseignant au Cameroun et à l'Université de Calgary au Canada. En Afrique du Sud, aux États-Unis, en Allemagne et en France il fut présent comme professeur invité. Alexie Tcheuyap est titulaire d'un doctorat de troisième cycle en littérature de l'Université de Yaoundé et d'un doctorat en études françaises de l'Université Queen's au Canada. Il est également titulaire d’une licence en lettres bilingues et d’une maîtrise en littérature africaine.

Ses principaux domaines de recherche sont les études des médias, les littératures africaines francophones et les cinémas africains francophones.

Alexie Tcheuyap est de nationalité camerounaise et auteur de plusieurs articles et livres à succès tel que « De L'écrit à L'écran: Les Réécritures Filmiques Du Cinéma Africain Francophone » publié en 2005; « Pius Ngandu Nkashama: Trajectoires d'un discours » publié en 1998 par L’Harmattan et co-auteur de « Autoritarisme, presse et violence au Cameroun » publié en 2014.