Cabral Libii Li Ngué dit Cabral Libii, est né le 29 Mars 1980 à Ekoamaen, le village d’origine de sa mère, couturière, non loin d’Otélé. C’est un est un journaliste, enseignant-moniteur de droit et député à l'Assemblée nationale camerounaise.
Dès son jeune âge, il est moulé aux activités paysannes sous l’œil sévère et vigilant de son père, enseignant, qui lui apprendra à chaque congés scolaires dans son village Mahomey (environs d’Eséka, Département du Nyong et Kelle, Région du Centre) à braver la forêt, pour savoir tirer les fruits de la terre par le travail manuel. Cette enfance laborieuse a forgé en cet ainé d’une fratrie de dix enfants, une personnalité courageuse et appliquée. Elevé dans une famille dont deux de ses oncles ont été au maquis, c’est sans doute avec beaucoup d’intérêt qu’il écoutait les anecdotes de la lutte nationaliste que l’oncle survivant, racontaient avec fierté.
Son parcours scolaire qui s’est réalisé sur trois Régions (Centre, Ouest, Sud) du fait des multiples pérégrinations professionnelles des parents, aura été plutôt brillant et ponctué de remarquables activités périscolaires. C’est ainsi qu’il s’illustrera comme danseur, acteur de théâtre puis comme rédacteur en chef d’un journal mural. Il n’est donc pas étonnant qu’une fois son baccalauréat obtenu en 1998 à 18 ans au lycée d’Eséka, il soit rapidement sorti du lot à l’Université de Yaoundé 2 où il est allé poursuivre des études de droit. Une fois titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en Droit Public International portant sur le principe de souveraineté et le Charte Africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance-CADEG, il a sollicité et obtenu une sélection en cycle Doctorat à la Faculté de Droit où il sera d’ailleurs recruté plus tard dans l’équipe pédagogique comme Moniteur, chargé de Travaux Dirigés (TD).Ses travaux de thèse portent sur l’ONU et la Sécurité alimentaire mondiale.
Copté deux ans après son inscription à l’Université par un de ses camarades du lycée d’Eséka dans le mouvement associatif, il entamera un parcours dont très peu pouvaient soupçonner la fulgurance. Du club littérature où il était membre, il se fera élire ensuite conseiller dans le bureau de l’Association des Etudiants de la Faculté de Droit, pour devenir plus coordonnateur Général des Activités associatives et culturelles des Etudiants de l’Université de Yaoundé 2. Dans l’exercice de ses missions de délégué d’étudiant, il a construit la réputation d’un homme de conviction, intelligent, intègre, courageux et plutôt entêté. Ce personnage au visage d’ange dont la silhouette fluette ne laissait pas tout de go présager de la force de caractère, n’hésitait pas exprimer son dépit vis-à-vis de la condition de l’étudiant et du jeune camerounais qu’il trouvait sans avenir dans la situation camerounaise.
La semence politique familiale germait sans doute lentement en lui… Et c’est sans surprise qu’avec d’autres camarades de son Université et celle de Yaoundé I, ils créeront en 2004 une Association dénommée Forum National des Jeunes (FONAJEUNE). Et en Avril 2004, cette Association publiera deux Appels. Le premier signé de 1000 étudiants et le second de 5000 étudiants, égrenaient les multiples problèmes des étudiants, relevaient l’échec de l’ordre gouvernant et souhaitaient l’alternance au sommet de l’Etat, car 2004 fût une année électorale. Ces saillies estudiantines eurent un tel retentissement que beaucoup de signataires sous la pression et les intimidations prirent peur. Mais quelques-uns assumèrent publiquement l’initiative.
C’est ainsi que Cabral LIBII s’illustra brillamment et courageusement comme Porte-parole du FONAJEUNE dans les médias internationaux et nationaux. Il ne sortira d’ailleurs plus de cet univers médiatique puisque recruté à l’Université plus tard comme Cadre d’Administration Universitaire, il sera affecté puis nommé Chef de Chaine Adjoint à Radio Campus UY2. Il en profitera d’ailleurs pour prendre une inscription en Master 2 recherche en Sciences de l’Information et de la Communication. Mais il faut noter qu’en 2005 avec d’autres de ses camarades, il fonda le Comité de Défense des Intérêts des Etudiants de l’Université de Yaoundé 2, organisme avec lequel plusieurs améliorations du statut de l’étudiant furent obtenues même s’il dû s’expliquer durant toute une journée à la DGRE suite à un enlèvement policier…. Toujours prompt à prendre des initiatives de revendications, en 2011, avec d’autres jeunes, ils créèrent le Mouvement de Réveil de la Jeunesse Bassa-Mpoo-Bati. Cette association adressera un mémorandum au Président de la République l’informant de la rupture entre la jeunesse bassa et les élites politiques. Dans le cadre des activités de terrain, il fût arrêté à Eséka par une escouade armée et placé en garde à vue administrative pendant 4 jours.
Avant de lancer en mai 2017 l’Opération 11 Millions d’Inscrits, Cabral LIBII jouissait d’une forte popularité acquise par ses innombrables sorties médiatiques. D’abord en tant qu’invité sur les plateaux télévisés de débats politiques où il s’est distingué par la causticité et l’objectivité des analyses, ensuite comme redoutable interviewer lors des conférences de presse gouvernementales et enfin comme brillant chroniqueur notamment sur les télévisions Vision 4, Vox Africa, et en radio principalement sur Equinoxe à Douala où ses chroniques matinales ont connu pendant 2 ans, des records d’audience.
Son attachement aux droits de l’homme et son expertise en la matière lui ont aussi valu d’être associé comme personne ressource à des initiatives internationales portées par des ONG telles Afrobarometer. Ces opportunités de parcourir l’Afrique lui donneront l’occasion d’aller se recueillir sur la tombe de Nkwame Nkrumah au Ghana ou sur l’Ile de Gorée au Sénégal. Porté à la tête du Mouvement 11 Millions de Citoyens en Septembre 2017, il a par la suite été investi Candidat à l’élection présidentielle le 2 février 2018 par le Parti UNIVERS avec lequel une Convention de partenariat politique avait été signée le 11 décembre 2017 à l’Hôtel des Députés à Yaoundé portant le paraphe du Pr Prosper NKOU MVONDO.
Ce jeune camerounais en lequel de milliers d’autres jeunes et moins jeunes s’identifient désormais, est le symbole du courage, de l’abnégation et du rêve d’un autre Cameroun. Le Mouvement qu’il dirige provoque dans l’espace politique camerounais quelque chose d’inédit. Avec des antennes installées en une année seulement dans 250 communes sur les 360 que compte le Cameroun, cette organisation met en scène des camerounais qui bénévolement écument quartiers et villages pour sensibiliser les masses à s’inscrire sur les listes électorales, à être candidats et à s’organiser pour défendre le vote. Que les Camerounais contre toute attente, se soient montrés sensibles à ce message, malgré l’étonnante adversité dont celui qui a lancé cet appel fait l’objet depuis des mois, est bien la preuve que l’histoire de Cabral Libii n’a pas encore livré tous ses secrets…