Dorette Elangue Etémé, née le 27 octobre 1976 à Yaoundé, est une ancienne footballeuse internationale camerounaise, reconvertie entraîneuse. Joueuse, elle a évolué au poste de défenseuse au Celtic de Beaumont/Marseille, au Paris Saint-Germain puis à l'AS Montigny-le-Bretonneux.
Dans l’équipe nationale, elle fera ses premiers tournois, les premiers résultats et un départ pour la France, où elle évolue principalement à Marseille et au Paris SG, qu’elle a intégré suite à un essai où le coach a été impressionné par sa puissance. Un beau parcours qu’elle termine à l’AS Poissy. Alertée par les blessures et privilégiant un parcours de reconversion, Dorette Elangué Etémé intègre ce club de l’Ouest parisien. Comme joueuse dans un premier temps, puis dans l’encadrement. A la tête de l’effectif B la saison dernière, elle hérite du groupe principal cette année-là avec un projet basé sur la jeunesse, et ce d’autant que le grand club d’à côté le Paris SG a réduit son nombre d’équipes et libéré des joueuses.
A mi- saison, son bilan est positif avec une quatrième place, qui laisse encore entrevoir une montée en fin de saison qui permettrait de retrouver le plus niveau régional. Une étape vers ce qui est le rêve secret de Dorette, évoluer dans une division nationale. Incollable sur des générations de joueuses, elle siège également à la commission technique du district des Yvelines.
Désormais entraîneuse principale de la section féminine de football de Poissy, Dorette n’en oublie pas les valeurs collectives et la fidélité qu’elle accole au football. C’est d’abord une affaire de famille, « j’ai commencé le foot avec mes frères. Je suivais tout le temps mon grand frère quand il allait jouer avec ses amis. Un jour, il est rentré à la maison et m’a dit qu’il y avait une équipe féminine qu’il avait repérée et c’est comme ça que j’ai commencé à jouer en club. ». Recrutée quelques mois plus tard au Canon de Yaoundé par Atangana Louis de Gonzague, elle y trouve celles qui deviendront des ‘’sœurs’’. « Nous étions quatre jeunes parmi l’effectif du Canon à cette époque et nous étions tout le temps ensemble : Antoinette Anounga, Bernadette Anong et Mireille Ambada Mballa. Nous avons fait nos classes ensemble, jusqu’à l’équipe nationale et nous ne sommes plus quittées. »
Munie d’une douceur de sa voix et d’un sourire angélique, une fois sur le terrain, Dorette se métamorphose, donne de la voix, interrompt la séance, recadre ses joueuses, donne des instructions à son adjoint.