Célébrités du Cameroun

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Jean-Claude Mbede Fouda

Journaliste

Fouda 345
Date de Naissance:
1979-05-11
Lieu de Naissance:
Mbalmayo

Jean-Claude Mbede Fouda est un journaliste italien d'origine camerounaise. Activiste, homme politique engagé dans la lutte contre la corruption, défenseur acharné des droits des jeunes et des femmes, il est résident en Italie depuis 2008. Il est père de deux filles italiennes : Noelly Claudia et Raffaella Stiphanie qu’il ne quitte presque jamais.

Jean Claude est né le 11 mai 1979 à Mbalmayo, 40 km au sud de Yaoundé, la Capitale du Cameroun, où il fit ses classes spirituelles d’abord au petit séminaire Saint Paul, ensuite aux côtés d’une figure de proue de l’Eglise Catholique romaine, Monseigneur Paul Etoga, ancien Evêque de Mbalmayo et premier prélat de l’Afrique Noire, du temps où sa mère -Marie Solange-, était la gouvernante de l’évêché.

Grace à ce job “prestigieux” et son salaire de 25 mille francs CFA (30 euros), la maman assurait la survie d’une fratrie de 7 enfants, en forgeant la ténacité de celui qui est devenu, au Cameroun, un visage de l’héroïsme pour la jeunesse, grâce à sa capacité de repousser toute sorte de “propositions indécentes” d’une élite et une classe “dirigeante corrompue et souillée”, quitte à mourir dans la galère.

Sa difficile adolescence a aplani la voie à une expérience de réfugié politique à venir, dans une Italie dont il est devenu citoyen vers la fin des années 2010. Les deux ont visiblement forgé sa grande sensibilité sur les thèmes cardinaux tels que de la Foi, l’Ethique, le respect, l’honnêteté…

Citoyen du monde, ce voyageur infatigable a parcouru les cinq continents. Il en résulte pas moins qu’une ouverture d’esprit et une impressionnante compréhension du monde et des défis de son ère, qui font tant de bien à ses interlocuteurs et aux amoureux du concept de laïcité à la française. Il est donc à son aise aussi bien avec les cantiques de l’Eglise protestante qu’avec les vêpres des basiliques romaines ou encore de la psalmodie adventiste au “feu” dévorant et brûlant des églises dites de réveil.

Il est passionné de politique et de football dont il est un fin connaisseur pur avoir accompagné des délégations du Cameroun à l’expédition victorieuse des jeux olympiques 2000 à Sydney, à la Coupe du Monde Corée-Japon 2002 ou à la Coupe d’Afrique des Nation Victorieuse Mali-Nigeria 2000.

Mais son plus grand souvenir est la Coupe des Confédération 2003 en France où le Cameroun mêla performance inédite (Finale perdue face à la France) et tragédie de la perte d’un Footballeur en plein match de demies finales contre la Colombie. En Italie, il est un supporter fidèle de l’Inter Milan, dont le stade d’entrainement est situé à deux lieues de sa ville adoptive de Gallarate en Italie et dont il ne manque aucun match au mythique stade de San Siro de Milan.

Titulaire d’un Master en Relations internationales (Option Gestion des Opérations Humanitaires) obtenu à la Social Change International School of Management de Rome, d’un Master en médiation Linguistico culturelle à Rome, d’un Bachelor en Mass Communication et d’un Diplôme d’Etat en Journalisme à Milan, il est surtout le premier Africain à devenir membre titulaire du très fermé Ordre National des Journalistes. Au grade le plus élevé de la profession journalistique en Italie (Giornalista professionista), il partage les galons avec des personnalités italiennes connues comme l’actuel Commissaire Européen aux affaires économiques et ancien Président du Conseil italien (Premier Ministre) Paolo Gentiloni, l’autre ancien chef du Gouvernement Matteo Renzi et le Leader de l’extrême droite, de la Ligue du Nord et ancien ministre de l’intérieur, Matteo Salvini.

Arrivé en exil en 2008 après avoir mené au Cameroun “un combat de chrétien, dit-il” pour ne pas se “compromettre face à l’ondée de corruption et de dépravation des mœurs qui emporte une jeunesse désemparée et paupérisée soumise à des pratiques contre nature et contre leur volonté, lesquelles sont utilisées comme ascenseurs sociaux”, et après avoir dénoncé jusqu’en 2005 ces tares sociétales, qui ont coûté la fermeture de sa chaine de radio FM LIBERTE en 2006, il a dû prendre le chemin de l’Italie, pays neutre capable de protéger sa foi… Là-bas, il est très vite devenu un étranger qui compte, et qui a été plusieurs fois cité par les gouvernements de droite ou de gauche et plusieurs médias comme un modèle d’intégration. En 2013, il a initié un projet ambitieux de création d’une chaine de télévision destinée à défendre la dizaine de millions d’étrangers présents dans la péninsule, victimes d’un lynchage quasi quotidien et pris pour cible par des partis populistes et des médias xénophobes, les ayant transformés en boucs émissaires dans une société en proie à la crise politique et économique. Pour ce projet qui aurait pu propulser l’Italie dans la modernité et la révolution des mentalités, il a été abandonné par les institutions d’abord ; jamais allées au-delà l’adoubement public du projet. Bien plus, le projet fut victime des tares de la division et de la jalousie entre étrangers qui y voyaient un désir de positionnement personnel. Alors, sans le moindre financement, ALL TV -La TV commune- a fait long feu avant de fermer ses portes, malgré sa centaine de collaborateurs italiens et étrangers.

Heureusement, dès cet instant, il s’est souvenu que le journalisme mène à tout, et en tournant la page de la plume et des micros, il accepta le défi de faire le pas vers la diplomatie. Un challenge, puisque l’Italie inaugurait par la même occasion le cycle des professionnels de la “Communication diplomatique” en vue de la promotion de ses actions de développement et humanitaires à travers le monde. Après trois années passées à l’Ambassade d’Italie à Addis-Abeba qui couvre l’Ethiopie, Djibouti et le Sud Soudan (2013 à 2016, et une parenthèse académique avec un master professionnel dans le domaine, il été affecté pour travailler au poste de responsable régional de la communication en Afrique du Nord (Tunisie, Maroc, Mauritanie et Libye) pour le compte de l’Agence italienne pour la Coopération au Developpment (AICS), avant d’être appelé au poste de Consultant International pour la Communication des Nations Unies, notamment l’Unicef en 2018.

Il accuse Jean-Pierre Amougou Belinga d'avoir été le bras séculier des pontes du régime qui veulent sa peau, en organisant et planifiant son arrestation et son emprisonnement au Cameroun, et en continuant à mettre en péril sa vie en Occident 8 en 2020.