Depuis l’obtention de son diplôme d’études universitaires générales (Deug) à l’université de Paris X, en 1986, Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe a fait du chemin. Détenteur d’une licence es-sciences économiques option économie d’entreprise décrochée deux ans après, il devient titulaire, en 1989, d’une maîtrise es-sciences économiques option économie d’entreprise, toujours à Paris X. Par la suite, l’homme qui est né le 9 mars 1962 à Yaoundé obtient tour à tour le Diplôme d’étude supérieure spécialisée (Dess) banque et finances, le Diplôme d’étude approfondie (Dea) de sciences économiques et le Diplôme d’études comptables et financières (Decf), respectivement en 1990, 1991 et 1994. Entre temps, cet originaire de la Sanaga-Maritime aura déjà entamé sa carrière professionnelle, d’abord en tant qu’analyste financier stagiaire au Centre national des caisses d’épargne de prévoyance (Cencep) France, de juin à septembre 1988. Ensuite, il est assistant comptable au Centre international de l’enfance (Cie) de France, de janvier à juin 1989.
L’année suivante, Ngallé Bibehe, fils de Bakoko d’Edéa et de Bassa de Yabassi est responsable administratif, comptable et financier, jusqu’en mars 1993 au Groupe Gabo construction France. En février 1995, il devient consultant en gestion d’entreprises à Mb conception, Motec ingénierie France, avant d’occuper les fonctions de directeur administratif, comptable et financier au sein de l’agence de communication The Brand Compagny, Group BDDP/GGT- France, de mars 1995 à juin 1998. De juillet 1998 à janvier 2001, il est directeur du contrôle de gestion et audit interne du groupe Siac S.A Cameroun (groupe brassicole de trois sociétés).
Répondant à l’appel du chef de l’Etat, invitant au passage tous les compatriotes à venir investir au pays, l’homme qui militait déjà pour la cause présidentielle à l’étranger sera vice-président du conseil d’administration et directeur général de la Société camerounaise de transport urbain (Socatur), en mars 2001. Dans la même lancée, en 2007, il est le président du conseil d’administration et fondateur de la Compagnie nationale pour le développement de l’initiative économique (Conadie), établissement de micro-finance de deuxième catégorie. Et depuis mars 2008, c’est lui le président directeur général de la Socatur S.A.
Sur le terrain politique, le sénateur suppléant nommé par le chef de l’Etat, est un homme qui n’arrête pas de jouir de la confiance de la hiérarchie de son parti. Militant du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc) depuis la France, l’ancien président du comité de base a plusieurs fois été membre, chargé de mission et vice-président des commissions communales, départementale et régionale du Rdpc dans le Littoral. Ainsi, il a eu à assurer les fonctions de membre de la commission finances et trésorerie de la coordination du Rdpc dans le Wouri.
Parce que dynamique et surtout disponible, malgré les autres lourdes et délicates charges qu’il assume, le commandeur de l’ordre national de la valeur a été par ailleurs, chargé de mission de la Commission régionale d’appui des inscriptions sur les listes électorales dans le Littoral ; chargé de mission de la commission régionale de campagne pour l’élection des sénateurs (point focal de la Sanaga-Maritime); chargé de mission de la commission régionale de supervision en vue de l’investiture des candidats du RDPC aux élections municipales et législatives du 30 septembre 2013 dans le Littoral (point focal de la Sanaga-Maritime); chargé de mission régional, mandataire pour le dépôt des listes du Rdpc aux antennes Elections Cameroon (Elecam) dans le Littoral ; chargé de mission dans le cadre de l’opération spéciale de placement des cartes du parti de la flamme.
Le nouveau patron des Enseignements secondaires a également été chargé de mission pour l’encadrement et l’accompagnement des opérations de choix des candidats du RDPC de la commune de Douala 5e en vue de l’élection du 5 août 2015 du maire de ladite Commune, et récemment chargé de mission de la Commission régionale dans le cadre des opérations de renouvellement des organes de base du parti de Paul Biya dans le Littoral. Ce membre du groupe interprofessionnel du Cameroun (Gicam) s’est toujours impliqué pour traduire de manière concrète, les orientations du chef de l’Etat. Sont à retenir son engagement lors des travaux de réhabilitation du pont sur le Wouri ou encore son implication pendant la campagne présidentielle de 2004, notamment lors de l’arrivée du chef de l’Etat à Douala, sans oublier pendant la campagne des législatives et municipales de 2007, où le président du Comité économique et social du canton Adié (Cesca) à Edéa, a mis à la disposition du parti, une trentaine d’autobus qui ont assuré gracieusement le déplacement des militants. Autant il sait se joindre aux autres élites du département, notamment Louis Bapès Bapès son prédécesseur au Minesec, pour animer le parti à la base et mobiliser l’effort de guerre aux soldats au front, autant est appréciée la récurrence avec laquelle l’époux de la fiscalise Lydienne Mouloby offre le paquet minimum aux élèves de sa contrée, à chaque rentrée, ou presque. Fait rare, Ngallé Bebehe Masséna vole généralement au secours des militants en détresse, même dans les coins les plus retirés du département, voire de la Région et au-delà. D’une humilité légendaire, ce politique pur est par ailleurs un pratiquant du judo, et non moins amateur de football. De son jardin secret, on apprend qu’il aime particulièrement les beignets-haricot, bouillie au petit déjeuner; les prunes accompagnées du manioc en soirée. Ce père de trois enfants est réputé bosseur, pondéré, intelligent et surtout respectueux à l’endroit de tout humain. Son défaut, il n’aime pas les cadeaux. Et pour lui, le temps et le travail valent de l’or. Toute attitude qu’il compte davantage implémenter au Minesec.