Célébrités du Cameroun

Auteures

Marie-Thérèse Atangana Assiga Ahanda

Ecrivaine

Marie Therese Atangana
Date de Naissance:
1941-00-00
Lieu de Naissance:
N/A
Date of Death:
2014-02-01
DECEASED

Marie-Thérèse Catherine Atangana Assiga Ahanda est une chimiste camerounaise, mais aussi une femme de lettres et la cheffe suprême des peuples Ewondo et Bané. Elle est née en 1941 à Yaoundé, en 2014, elle est décédée. Elle est la fille de feu Charles Atangana, chef suprême des peuples Ewondo et Bané, et de sa seconde femme, Julienne Ngonoa.

Elle est mariée à un financier, du nom d'Assiga, qui devient un haut responsable de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC). Elle travaille quelques années dans le département des sciences de l'université de Yaoundé.

Elle s'installe ensuite avec son mari en République du Congo. En 1978, elle publie « Sociétés africaines et 'High Society': Petite ethnologie de l'arrivisme », un roman présentant deux jeunes gens, revenant sur le continent africain et découvrant leur pays, après l'indépendance, à la fois en plein essor économique et avec une corruption qui le gangrène. Elle retourne au Cameroun et est élue à l'assemblée nationale du Cameroun, de 1983 à 1988. Elle entreprend remplacer son père à la chefferie suprême des peuples Ewondo et Bané. Dans les années 1970 mais le président Ahmadou Ahidjo ne se montre pas favorable à cette chefferie supérieure des Ewondo et des Bene, et favorise plutôt une multitude de chefferies traditionnelles autonomes à travers le pays Beti du Cameroun. Son successeur Paul Biya s'inscrit durant les années 1980 dans le prolongement de cette politique, et les caciques traditionalistes imaginent mal une femme dans ce rôle. Mais dans les années 1990, son vice-Premier ministre, et ministre de l’Administration territoriale, Gilbert Andze Tsoungui, ainsi qu’Emah Basile, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, voient les choses différemment. Quelque temps avant 1996, le gouvernement camerounais confirme finalement Marie-Thérèse Assiga comme reine des Ewondo et des Benes. En décembre 2000, elle lance la rénovation du palais de son père, un projet au coût estimé à 150 000 000 francs CFA. Elle rencontre beaucoup de réticences à son positionnement. Le 1er février 2014, elle a poussé son dernier souffle.

BIBLIOGRAPHIE

- Sociétés africaines et 'High Society': Petite ethnologie de l'arrivisme, Libreville, Lion, 1978, roman.

- Je suis raciste, Yaoundé, Clé, 1982.

- «Turbulences», Mots Pluriels, numéro 9, 1999.