Célébrités du Cameroun

Politique

Pierre Semengue

Général de l arméé

Pierre Semengue, Le Président De La LFPC
Date de Naissance:
1935-06-25
Lieu de Naissance:
Bikoka

Pierre Semengue est un général de l'armée camerounaise à la retraite. Il est né le 25 juin 1935 à Bikoka, au Sud Cameroun, de modestes parents Jean Nti Mbarga (Engbwang Mbarga), ancien de l'église et Lydie Ngono Semengue - cultivatrice - étaient de modeste condition.

Pierre Semengue est diplômé de l’école militaire de Saint-Cyr, en France. Il suit par la suite une formation à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, il en sort diplômé le 30 juillet 1959.

Du 15 octobre 1959 au 22 décembre 1960, il poursuit des études à l’Ecole d’Application de l’Artillerie de Campagne en France. Du 1er juillet 1964 au 31 mars 1965, il est stagiaire à l’École d’État-major à Paris ; puis en avril 1965, il est stagiaire à l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (section Internationale).

Il entre dans l’armée camerounaise sous Amadou Ahidjo et enchaine rapidement les galons. Le 1er octobre 1956. Il a été tour à tour Sous-lieutenant (dès le 1er octobre 1960), Lieutenant (dès le 1er avril 1960), Lieutenant-colonel (à partir du 19 janvier 1965). Le 22 juin 1973, il est nommé au grade de Général de brigade et sera par ailleurs le premier officier Général de l’armée camerounaise. Puis le 12 juin 1982, il est nommé au grade de Général de division ; et le 5 février 1992, il est promu au grade de Général de corps d’armées, avant d’être élevé Général d’armée le 25 septembre 2001.

En 1961, lors de la réunification des deux Cameroun, il est promu à la tête de l’armée avec le grade de chef de bataillon après avoir lutté contre la rébellion de l'UPC dans la région d’Édéa. Il devient général en 1973 et découvre, en août 1983, un « complot contre la sûreté de l’État.

Dans un livre-entretien paru en 2002. Il y déclarait, à propos des manifestations pour la tenue d’une conférence nationale souveraine, en 1991?: « Je vous l’avoue aujourd’hui, si la conférence nationale s’était effectivement tenue, l’armée aurait fait un coup d’État ».