04h30 minutes de torture : comment Martinez Zogo a souffert le martyre

Martinez Zogo mort de suite de torture poussée

Sun, 19 Mar 2023 Source: www.camerounweb.com

Malgré la divergence des révélations dans l’affaire de l’homicide perpétré contre l’homme de média Martinez Zogo, il y a des faits qui ont été prouvés à 100%.

Pour commencer, le journaliste a été suivi pendant plusieurs jours voire des semaines par les éléments de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) avec à leur tête le lieutenant-colonel Justin Danwe. Mais aussi le directeur général de radio Zogo a été enlevé, torturé atrocement avant de rendre l’âme et son corps a été jeté par les assassins à Yaoundé.

Des aveux qui auraient été signés par Justin Danwe comme confirmé par l’organisation internationale Reporters sans frontières (RSF) indiquent que l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga est celui qui a donné l’ordre d’exécuter l’animateur de l’émission Embouteillages.

Jean-Pierre Amougou Belinga aurait reçu l’ordre du ministre de la Justice et Garde des sceaux Laurent Esso qui a demandé de finir le travail pour éviter une nouvelle affaire Paul Chouta, autre journaliste que les assassins ont laissé pour mort il y a quelques années et dont l’affaire a secoué la cité.

Arsène Mbani Salomon Zogo dit Martinez a été torturé. Là-dessus, il n’y a pas le moindre doute. Son corps retrouvé à Ebogo présente des signes de sévices corporels insupportables. Des barres de fer lui ont été enfoncées dans le corps, on lui a coupé des membres et lui a fait manger des matières dangereuses pour l’organisme humain.

D’autres détails auxquels nous avons eu accès sont par exemple que le professionnel de l’information a été mis au supplice pendant quatre (04) heures et trente (30) minutes. Il était alors devenu pratiquement impossible pour lui de marcher ou même de tenir debout.

Cette durée de la torture meurtrière a été confirmée par l’écrivaine Calixthe Beyala qui a également mené son enquête, joignant des sources très proches du dossier et qui lui ont fait la confidence. Il n’est pas non plus faux que les auteurs du crime reprochent à Martinez de trop les dénoncer sur les médias.

On sait que l’illustre disparu avait en sa possession des documents de valeur prouvant les forfaits de détournements des lignes 94 et 65 avant son enlèvement.

Source: www.camerounweb.com
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