45 millions reçus : un des influenceurs cités par Rémy Ngono craque et balance toute l'histoire

C’est l’affaire du moment au Cameroun : l’assassinat horrible du journaliste Martinez Zogo par un groupe de personnes auxquelles il était hostile. Le directeur général de la radio Amplitude FM avait manifestement des preuves qui montreraient que l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et des ministres du gouvernement sont impliqués dans des affaires louches.

On n’a pas voulu qu’il parle et il a été tué. Beaucoup de célébrités sont restées muettes comme une tombe depuis que l’opinion publique nationale et internationale a commencé par dénoncer cet acte barbare.

Le sulfureux journaliste en exil Rémy Ngono qui dénonce cet acte d’une l’extrême barbarie, a révélé que des journalistes, acteurs de la société civiles, influenceurs et acteurs du showbiz ont reçu beaucoup d’argent pour ne pas parler, histoire de ne pas envenimer la situation.

Dans la liste faite, on peut lire des noms comme Elimbi Lobe, Paul Daizy Biya, Auréole Tchoumi, Steve Fah, Grâce Essomba, Dieudonné Essomba, Raoul Christophe Bia, Mathieu Ekomo, Cabrel Nanjip Nyamton, Diana Bouli, Mayole Francine, Monsieur Chantal, Fingon Tralala, Mimie, Nathalie Koah, Emilia Coco, Marcelle Kuetche, Muriel Blanche, Tik Dengue, etc.

Le comédien Tik Dengue a tiqué quand il a découvert que son nom était sur la fameuse liste. Surtout que le 24 janvier passé, il s’était justement exprimé sur l’affaire Martinez Zogo.

Il avait écrit sur les réseaux sociaux : « Rester silencieux face à ce qu'a subi ce grand homme des médias dans mon pays le Cameroun c'est comme être de connivence avec ses assassins.

J'ai pleuré tout ce week-end comme s'il était quelqu'un de ma famille mais non sa mort fait tellement mal sans être proche de lui, elle est révoltante.

Que justice soit faite et que les auteurs paient à hauteur de leur crime. Mes sincères condoléances à toute la famille du défunt et à tous les hommes des médias du Cameroun ».

Tik Dengue nie catégoriquement les accusations de Rémy Ngono : « Pardon peuple camerounais, je suis votre fils. Mes parents vivent encore et je sais ce que ça fait de perdre son papa de manière barbare mais sachez-le, pour rien au monde je ne mangerai l’argent du sang. Je yamo yango ».

Dans un autre post, le jeune camerounais a exprimé sa surprise par rapport à la somme mentionnée : « J’ai 45 millions et je suis encore sur Facebook ? Donnez-moi même 02 millions là-bas, vous allez voir si je vais encore dire bonjour ici ».

Ce n’est pas tout puisqu’il avait déjà dit : « Rémy Ngono, papa pardon revois ta liste, pardon seulement. Quand cette histoire est sortie, j'étais le premier humoriste qui s'est prononcé. J’ai 45 millions et je fais encore les vidéos ? C'est toujours quand je suis hors du pays que mon nom sort dans les listes. La dernière fois que j'étais au Congo, on a dit que j'ai eu le BAC bilingue ».

Il a pris ou non cet argent, il est difficile de le savoir en se basant uniquement sur les affirmations sans preuve de Rémy Ngono.

Mais ce qu’on sait en revanche, c’est que toutes les personnes qu’on accuse dans cette liste n’avoueront jamais qu’elles ont été soudoyées. Au moins, elles ont commencé par parler, elles qui étaient si silencieuses et incroyablement non solidaires.