Un accord militaire a été trouvé entre le Cameroun et la Russie le 12 avril 2022. Ledit accord, portant sur un document de 13 pages a été signé entre la République du Cameroun et la Fédération de Russie. C’est le ministre délégué auprès du ministère de la Défense, Joseph Beti Assomo qui a signé à Moscou en Russie cet accord de Défense avec le pays de Vladimir Poutine. Depuis, cette actualité défraie la chronique. Les médias nationaux et internationaux s’emparent du dossier. Naturellement Rfi, considéré à tort ou à raison par une partie de l’opinion africaine comme une caisse de résonnance de la France. D’ailleurs, certains n’ont pas attendu longtemps une publication du média français sur le dossier pour crier au scandale.
En effet, de manière professionnel, Rfi n’a relevé que cet accord ne ferait pas l’unanimité au Cameroun. « Des termes trop génériques pour de nombreux observateurs qui estiment qu’il faut aller chercher ailleurs que dans ce document pour comprendre la profondeur et les implications de cet accord.Beaucoup saluent néanmoins le courage de Yaoundé de parapher un tel accord en ce moment, à l’heure où la Russie est engagée dans une opération militaire controversée et critiquée de par le monde. D’autres voient aussi poindre l’ombre de la nébuleuse Wagner, cette milice privée russe dont les actes sont controversés sur le continent. Mais, pour les plus optimistes, Yaoundé est dans son bon droit, d’autant que le pays est tenaillé par de nombreuses crises sécuritaires au nord avec Boko Haram dans les régions anglophones et à l’est du pays. Et la Russie, dont la puissance militaire est avérée, peut aider, estiment-ils », a relaté le confrère.
Mais pour certains, Rfi serait en mission commandée pour l’Elysée. Pour eux, cette partie de l’article ne reflète guère la réalité sur le terrain et que la majorité des Camerounais soutiennent cet accord.
Il faut reconnaitre que l’article du confrère est bien évidemment équilibré et professionnellement irréprochable. Seulement, avec il faut reconnaître que ce média est dans le viseur de plusieurs panafricanistes qui ne jurent que par la Russie.