Affaire Martinez ZOGO : le rôle du gouvernement révélé au grand jour, des têtes vont tomber (vidéo)

« Un ministre de la Justice est cité dans l'assassinat sauvage d'un journaliste. Il ne dément rien et ne tente rien pour se laver de l'infâme. Et celui qui l'a nommé ne juge pas nécessaire de le décharger de ses fonctions pour lui permettre de se défendre » ce fut une inquiétude du journaliste Jean-Bruno Tagne sur son compte Twitter il y a deux semaines lorsque le nom du ministre Laurent Esso avait été cité dans l'affaire Martinez Zogo.

Recevant dans son émission "Autant le dire", le journaliste, directeur de publication de Lignes d’horizon et auteur de « Cameroun : Chroniques d'une démocratie assistée » paru aux édition Ifrikiya, Valentin Zinga, la question justement de la part de responsabilité du gouvernement dans l'affaire Martinez Zogo a été soulevée et un accent particulier a été mis sur la communication de cette dernière autour de l'affaire.

Les deux journalistes sont revenus sur le traitement par la presse camerounaise de l’enquête sur l’assassinat de Martinez Zogo, de la communication gouvernementale sur cette affaire et de la lutte pour la succession du président Paul Biya, 90 ans, dont 41 ans déjà passés au pouvoir.

Retour en vidéo sur cette émission qui aura tenu en haleine des internautes enchantés par le contenu des discussions des deux journalistes. L'un de ces internautes a d'ailleurs félicité les journalistes pour ces échanges.

« Un vrai délice quand on écoute Valentin Zinga. J'écoute en boucle sa dernière interview toujours avec Jean-Bruno Tagne dans laquelle l'on découvre la finesse de la parole et la passion pour son métier. Les mots n'ont de sens que si on est conscient de la charge symbolique qu'ils portent, laquelle aide à décrire sans complaisance les égarements de la société. Un tel esprit [Valentin Zinga] peut aider à susciter des vocations. Bravo » a indiqué l'internaute en question.