Ce n’est plus un secret pour personne. Il se susurre que le ministre d’État, Secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh alias l’homme à la punk veut profiter de l’affaire Martinez Zogo pour écarter certains membres du gouvernement comme Laurent Esso, Louis-Paul Motaze ainsi que leurs alliés. L’enquête autour de cet assassinat est actuellement en cours.
Les faits seraient que le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux aurait téléphoné l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga qui avait déjà Martinez Zogo entre ses mains, pour lui demander de le mettre à mort.
C’est l’une des versions qu’aurait servie le lieutenant-colonel Justin Danwe qui aurait avoué selon Reporters sans frontières (RSF) avoir dirigé l’opération commanditée par le milliardaire Jean-Pierre Amougou Belinga en complicité avec des membres du gouvernement.
La raison évoquée pour le grand ménage de Ferdinand Ngoh Ngoh est qu’il voudrait dès à présent écarter les anciens de la maison qui se trouvent dans l’autre clan et qui lui sont hostiles. Et cela afin de prendre facilement le fauteuil présidentiel lorsque Paul Biya le lâchera.
On sait que Ferdinand Ngoh Ngoh a déjà juré au nom du président Paul Biya que les auteurs de ce crime odieux seront trouvés et trainés devant la justice pour répondre de leurs actes. Outre Jean-Pierre Amougou Belinga, Bruno Bidjang, Léopold Maxime Eko Eko (patron de la DGRE), Raymond Etoundi Nsoe (ancien commandant de la garde présidentielle), etc. sont placés en garde à vue.
Selon le lanceur d’alertes Boris Bertolt, Laurent Esso saurait que Ferdinand Ngoh Ngoh voudrait sa tête sur une pique. Il n’est pas dupe pour avoir longtemps été dans le feu de l’action politique. C’est un briscard.
Dans une publication que nous avons pu consulter, le journaliste politique informe que « Laurent Esso, le ministre de la Justice ne veut plus sentir le Secrétaire général de la présidence de la république, Ferdinand Ngoh Ngoh ».
Boris Bertolt ajoute des éléments de preuves de ce qu’il avance : « Cette photo (celle de la Une de cet article) a été prise à l’Assemblée nationale, jour de rentrée parlementaire pour le compte de la session de mars. Ici il s’agit d’un alignement comme le veut le protocole ».
Mais à un moment donné, « compte tenu des chaises vides à côté, Laurent Esso s’est déplacé laissant le Secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh avec le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo ».
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Laurent Esso a pris ses distances vis-à-vis de Ferdinand Ngoh Ngoh
Donc pour la première fois, estime Boris, « Laurent Esso alias "le chat" montre clairement qu’il ne supporte plus l’homme à la punk ». Affaire à suivre.