L'affaire Martinez Zogo continue de connaitre de nouveaux chapitres chaque jour. Il y a deux jours, le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi a fait un communiqué sur la pression que fait l'opinion publique et sociale sur le gouvernement et sur les enquêteurs concernant l'affaire.
Plusieurs réactions s'en ont suivies. D'autres soutiennent et saluent la sortie du ministre tandis que d'autres sont tançantes envers le porte-parole du gouvernement. Pour André Luther Meka, communiquant du RDPC, parti au pouvoir, il est légitime que la société ne reste pas muette face à ce crime mais il serait préférable pour cette dernière de laisser justice camerounaise faire son travail.
« Les logiques de Coup d'Etat commencent par la stratégie de la pensée. On divise la cohésion gouvernementale en créant des camps factices qui s'affrontent, on divise le peuple Ekang dont ils pensent qu'il détient le pouvoir central en stratégie d'émiettement, en les opposant, car le grand groupe Ekang constitue en majorité tout le grand Sud du Cameroun, et des régions centre, Sud, Est, et surtout peuple majoritaire en Afrique Centrale.
J'ai lu des analyses aussi insolites que drolatiques sur l'affaire MZ. Quel que soit le pays où le crime aurait eu lieu, aussi barbare que cruel comme jamais, il y'aurait eu une enquête et une telle mobilisation. Le seul hic dans cette affaire macabre est que les groupes de pression veulent orienter et influencer les conclusions et résultats de l'enquête.
L'Affaire MZ a fait suffoquer la planète, a fait transpirer toutes les instances mondiales des droits de l'Homme et des peuples. Laissons la justice camerounaise faire son travail et rien que son travail. L'analyse stratégique ou politicienne de l'affrontement des camps me semble farfelue et saugrenue. Aucune société ne saurait restée muette face à un tel crime »