Actualités

Sport

Business

Culture

TV / Radio

Afrique

Opinions

Pays

Affaire Martinez Zogo : voici ce qui va faire tomber le gouvernement

Le rôle des médias dans l'assassinat du journaliste Martinez Zogo

Fri, 27 Jan 2023 Source: www.camerounweb.com

Tout semble indiquer que les Camerounais sont décidés à donner de la voix et à agir comme ils le peuvent pour que justice soit faite pour le journaliste Martinez Zogo assassiné. Et les médias locaux ont un grand rôle à y jouer.

L’acteur de la Société civile des réconciliateurs Me Christian Bomo Ntimbane en est très convaincu. Il estime que « les médias et presses responsables du Cameroun doivent avoir un seul titre pendant un mois, l'assassinat de Martinez Zogo ».

Pour lui, « aucun autre sujet ne doit faire l'objet de publication quelle que soit son importance. Le Cameroun doit s'arrêter un moment ».

Par ailleurs, « cet assassinat touche aux fondements de notre nation. Nous ne devons pas passer à autre chose tant que les auteurs de ce crime ne seront pas traduits devant la justice ».

Dans un autre post effectué plus tôt sur sa page Facebook, on peut lire : « Tout un peuple en prison ! Le peuple camerounais est dans une sorte prison à ciel ouvert. Il est en réalité interdit d'exprimer ce qu'il pense du régime. Le silence est la règle.

Tous ceux qui osent dénoncer subissent différentes formes de répression : interpellations, arrestations, emprisonnements, coups bas, redressements fiscaux, blocages de carrière pour les agents publics.

Donnez le nom d'un seul haut fonctionnaire ou cadre public promu alors qu'il milite dans la véritable opposition. Il faut être du RDPC (parti au pouvoir, ndlr) ou de ses partis alliés.

Même ceux qui essaient quelque peu de parler, le font par des contorsions (…). De milliers de Camerounais vivent actuellement en exil, privés de retour au Cameroun, sous peine de subir des tortures, arrestations et emprisonnements. Tout simplement parce qu'ils osent critiquer et dénoncer le régime.

Cette liberté qui nous est interdite de vivre depuis plus de soixante (60) ans. Que nos tortionnaires se détrompent, nous serons bientôt libres.

Le sang de Martinez Zogo qui crie vengeance, sert désormais de libation à cette liberté. Il n'est pas mort pour rien. Chacun moissonnera ce qu'il aura semé ».

Source: www.camerounweb.com
Related Articles: