Le DG et un autre directeur mis en cause pour avoir retenu indument de l’argent et abusé de la confiance d’autrui se défendent.
Le tribunal de première instance de Douala-Bonanjo a poursuivi jeudi 7 mai 2015 le jugement de l’affaire qui oppose Barthélémy Ambassa, représentant le cabinet juridique Custodis, à Perrial Jean Nyodog, directeur général de Tradex, société publique de distribution de produits pétroliers et Robert Baha, directeur des opérations de la même entreprise, au moment des faits examinés.
Selon M. Ambassa, les deux responsables de Tradex retiennent sans droit sa chose (de l’argent en l’occurrence) et ont abusé de sa confiance.
Il s’agit plutôt, selon les explications qu’a fournies l’avocat des mis en cause, d’une tentative du cabinet Custodis de se faire payer une créance cédée par un tiers (une compagnie d’assurance selon des sources proches de l’affaire). De fait, le différend civil est déjà engagé et en jugement, à l’initiative du gérant de Custodis.
Il n’est donc pas légalement possible de saisir à nouveau le juge au pénal, estime en substance la défense. Bien plus, en l’espèce, c’est le cabinet qui a reçu la créance et non son gérant.
Par conséquent, ce dernier n’a pas qualité pour poursuivre à la place du propriétaire supposé des sommes réclamées. En écoutant ces arguments la partie plaignante a demandé un renvoi, le temps de les examiner et de réagir lors de la prochaine audience le 4 juin 2015.
