Son nom a été mis en avant ainsi que celui de Paul Chouta lors de la dernière réunion du corps des journalistes et le ministre de la communication, le ministère de tutelle des journalistes en même temps porte-parole du gouvernement.
En effet, la protection des journalistes en général a été évoquée lors de cette réunion mais particulièrement, une liste de dix autres journalistes a été transmise à René Emmanuel Sadi. D'après les informations, deux noms sortent du lot et ce sont Paul Chouta et Christophe Bobiokono.
Pour le dernier cité, Christophe Bobiokono, ’il y a une sorte d’installation de la terreur à l’endroit des journalistes exerçant à Yaoundé, parce que les images de la dépouille de Martinez Zogo montrent quelqu’un qui a été tabassé, brulé, mutilé, déshabillé.
« Nous sommes arrivés ici au ministère de la Communication à la suite de la disparition dans les conditions brutales de Martinez Zogo. Le ministre qui nous a reçus de manière spontanée a anticipé sur l’objet de notre visite dans ses services.
Il a d’abord précisé les divers communiqués publiés par rapport à la situation, en disant qu’il n’a été informé des circonstances de la mort de Martinez Zogo le 22 janvier, qu’après avoir saisi la police et la gendarmerie. Le ministre est sur la même longueur d’onde avec les éditeurs de presse.
Nous sommes allés lui dire que non seulement c’était une première qu’un journaliste soit enlevé et tué dans les conditions inhumaines, mais aussi qu’il y a une sorte d’installation de la terreur à l’endroit des journalistes exerçant à Yaoundé, parce que les images de la dépouille de Martinez Zogo montrent quelqu’un qui a été tabassé, brulé, mutilé, déshabillé.
Depuis que notre pays est en crise sécuritaire dans les régions de l’ExtrêmeNord, le Nord-Ouest et le SudOuest, on n’avait pas encore vu une telle atrocité. Ce genre de crime ne doit pas rester impuni » a réagi le patron de presse.