Alerte rouge : 'ils vont libérer Amougou Belinga'

Beaucoup de personnes n’ont pas fermé l’œil de toute la nuit. Les regards convergeaient vers un seul et unique point : le tribunal militaire de Yaoundé.

Là-bas, l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et le journaliste Bruno Bidjang faisaient partie de la trentaine de personnes qui sont passées l’une après l’autre devant le commissaire du gouvernement.

Plusieurs journalistes étaient en alerte pour suivre de A à Z comment allaient se dérouler les évènements. Finalement, ils n’ont accouché que d’une souris.

On craint même que la journée du jeudi le 23 février 2023, il se soit passé quelque chose de louche, suffisant pour entendre prochainement un dénouement auquel personne ne s’attend.

L’information officielle, c’est que le milliardaire Jean-Pierre Amougou Belinga et ses compagnons ont été une nouvelle fois retournés au Secrétariat d’État à la défense (SED).

Ils seront tous de retour devant le commissaire du gouvernement dans la semaine du 27 février, entend-on de sources crédibles.

Alors qu’on était quasiment sûr que cette fois-ci, les enquêteurs allaient trancher, après que le fameux commissaire a déjà demandé la première fois dix (10) jours pour un complément d’enquête. Faut croire que non, le suspense va encore durer un peu, si suspense il y en a toujours.

Officieusement, il se susurre que Jean-Pierre Amougou Belinga fait jouer ses relations. Le magnat de la presse camerounaise aurait bien caché une dernière carte dans sa manche qu’il aurait déjà commencé par faire sortir au besoin pour échapper à la punition de la justice.

Et beaucoup d’observateurs de la scène sociopolitique n’en sont pas contents, comme le membre de la diaspora Dr Carole Yonzou Modestine Tchatchouang, une Camerounaise très active sur les réseaux sociaux depuis que l’affaire a éclaté.

Une première fois après les évènements suspicieux de la nuit, elle a écrit : « Alerte info : ils voulaient les libérer. C'est grâce à vous qu'ils n'ont pas été libérés. Ils voulaient nous prendre à l'usure, mais nous n'avons pas lâché et ils ont été coincés. Bravo à vous tous. Bonne nuit, restons concentrés ».

Par la suite, cette femme qui est une alliée affichée de Samuel Eto'o Fils, a crié que « ces gens se moquent du peuple. Ils vont nous prendre à l'usure et ensuite libérer Jean-Pierre Amougou Belinga et créer un autre buzz pour étouffer l'affaire et ce sera la fin ».

On sait déjà que des aveux de Justin Danwe accablent le milliardaire qui est le PDG de Vision 4. Nous savons aussi que les enquêteurs ont des enregistrements qui prouvent beaucoup de choses sur l’assassinat de Martinez Zogo. Alors bien malin celui qui peut savoir pourquoi ça traîne toujours.