Justice doit être faite pour l’homme de média Martinez Zogo. Le peuple et les observateurs de la scène sociopolitique du Cameroun crient à haute voix : les assassins du journaliste radio doivent être rapidement trouvés et trainés devant la justice afin qu’ils répondent de leurs actes.
Comme la procédure normale le demande pour chaque assassinat ou toute mort suspecte, une enquête a été ouverte pour les autorités administratives pour tirer l’affaire au clair, quelques jours après avoir trouvé le corps sans vie de la victime à Yaoundé.
C’est ainsi que le téléphone portable de l’animateur de l’émission radiophonique "Embouteillages" a été exploré pour éventuellement se servir de potentiels preuves qui pourraient être trouvées.
Avant la fouille minutieuse du téléphone, le multimilliardaire Jean-Pierre Amougou Belinga et le ministre des Finances Louis-Paul Motaze étaient cités parmi les meurtriers de l’intrépide journaliste Martinez Zogo.
Parce que ce dernier avait pris sur lui l’engagement de les dénoncer, eux dont il disait qu’ils détournaient plusieurs milliards de francs dans les sommes destinées au développement du pays et à l’amélioration des conditions de vie des citoyens.
"Danger" serait un chef de gang et un homme de main de Jean-Pierre Amougou Belinga. Il serait la personne qui se serait chargée de l’enlèvement, de la torture suivie de l’exécution de Martinez, selon les premières indiscrétions.
Mais l’exploitation du téléphone portable du journaliste a changé la tendance, si on s’appuie sur les révélations du lanceur d’alerte Boris Bertolt.
Ce dernier informe des premiers contacts de Martinez Zogo que les enquêteurs ont retrouvé dans l’exploitation des téléphones en cours. Parmi les hommes cités, il y a un certain Alexandre Fokou.
« Pour l’instant, sur le listing des appels, un numéro de téléphone est régulier. Un certain Alexandre Fokou. Les deux (Fokou et Martinez Zogo, ndlr) s’appelaient régulièrement », lit-on.
Alexandre Fokou « serait l’un des hommes de main d’un haut responsable de la présidence de la République. Puis une personne employée de SCDP qui serait une nièce du Secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh », nous apprend Boris Bertolt.