Dans sa définition commune, la présomption d’innocence signifie qu’un individu, même suspecté de la commission d’une infraction, ne peut être considéré comme coupable avant d’en avoir été définitivement jugé comme tel par un tribunal. Seulement, ce principe est apprécié à géométrie variable par certains Camerounais qui sont aujourd’hui rattrapé dans leur purpitude notamment dans le dossier Amougou Belinga. C’est dans l’enquête de l’assassinat de Martinez Zogo. Il se fait que ceux qui refusaient l’application de cette présomption aux militants du MRC l’exigent aujourd’hui pour Amougou Belinga et Cie. C’est le constat fait par Arlette Framboise Doumbe Ding
« La présomption d'innocence que certains défendent aujourd'hui avec raison d'ailleurs, est la même qu'ils ont combattue hier lorsqu'il s'agissait de l'arrestation arbitraire des opposants politiques. Maurice Kamto, Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang ont passé 9 mois en prison au mépris de cette règle . Et certains étaient bien contents. Le tribunal militaire qu'ils ont soutenu hier et encouragé à juger illégalement les hommes politiques, tous des civils, est le même qu'ils redoutent aujourd'hui et qu'ils évoquent désormais avec la peur dans le ventre », aposté Arlette Framboise Doumbe Ding.
« Ceux qui pleurent aujourd'hui face au rouleau compresseur sont bien souvent ceux qui riaient hier quand ce sont les autre qui y faisaient face. C'est l'ironie de l'histoire et elle nous enseigne :Il n'y a aucune sagesse dans la défense et la justification de l'injustice. Il n'y a que la naïveté et l'ignorance dans cette voie. Pour notre bien et pour celle de la société, nous devons pouvoir dénoncer l'injustice partout où elle se trouve y compris quand nous n'en sommes pas directement les victimes. Car la roue de l'histoire tourne », précise la militante du MRC