Le ministre des Finances du Cameroun, Louis Paul Motazé, même s'il n'a pas été cité plusieurs fois comme le Garde des Sceaux dans l'affaire Martinez Zogo, a tout de même été frappé par les conséquences de l'affaire Martinez Zogo.
Selon l'homme politique Albert Dzongang, l'arrestation de Jean Pierre Amougou Belinga que les Camerounais savent proche de Paul Motazé et Laurent Esso, complique la vie et perturbe les projet des gens qui se servent de la Ligne 94, comme bon leur semble.
C'est en substance l'affirmation que fait l'acteur politique dans l'émission "La Vérité en Face" ce dimanche 26 février.
"Martinez Zogo n'est pas mort pour rien. Plus rien ne sera plus comme avant. Même si ces gens sortent de prison, Monsieur Motaze ne peut plus prendre l'argent de la ligne 94 comme ça pour donner à des fanfarons qui vont aller se moquer des gens", déclare Albert Dzoganag.
"Comment le ministre des Finances peut justifier autant de milliards qu'il a donnés à un individu sulfureux ? Si mon ami Motaze avait choisi quelqu'un d'autre de sobre et lui avait donné autant de milliards peut être aujourd'hui il serait calme. Mais ils sont tombés sur un fou, que l'argent a rendu fou au point où, il vous a démontré que tout peut s'acheter", a-t-il renchéri.
Albert Dzongang né le 14 septembre 1948, est un homme politique camerounais, ancien député du RDPC et ancien candidat à l'élection présidentielle au Cameroun. Il grandit dans une famille avec une conscience politique forte. Son père était un membre fondateur du Kumzé; l'association des chefs traditionnels Bamiléké. Après des études à l'ouest du Cameroun, il entre en 1979 à l'institut pédagogique de Yaoundé.
Il a été adjoint au maire de Douala 3ième. Il est élu à Douala comme membre du RDPC, parti au pouvoir de 1992 à 1997. Il démissionne du RDPC pour créer son parti: Dynamique pour la Renaissance Nationale. Il perd par la suite contre Françoise Foning. Il est co-fondateur du Lah Kam.
Albert Dzongang est expert automobile après avoir été fonctionnaire. En effet, après une première affectation à Akonolinga, il est licencié après avoir participé à violenter le préfet. Le ministère lui fournit une mise en disponibilité et une autorisation de sortie du Cameroun qui lui permettent de se former à l’expertise automobile -spécialité incendie- en France.
Il pose sa candidature aux élections de 1997 et 2011. Il déclare son soutien au candidat Maurice Kamto pour l'élection présidentielle du 7 octobre 2018 au Cameroun. Il est au premier rang derrière le candidat lors de sa première déclaration post-électorale. Les forces de l'ordre interrompent une conférence de presse en présence de Yondo Black à son domicile le jeudi 11 octobre 2018.