« Laurent Esso Ministre d’Etat à la Justice doit démissionner pour que la Justice camerounaise ne soit pas confondue par son implication dans l’assassinat de Martinez Zogo. » c'est ce que souhaite Aboubakar Ousmane Mey, homme politique camerounais et président de Justice Plus.
En effet, plusieurs sources évoquent la probable implication du Ministre d’Etat à la Justice et Garde des sceaux Laurent Esso et font de ce dernier l'un des cerveaux et commanditaires de l'assassinat du journaliste Martinez Zogo. Mais pourra t-il être arrêté et auditionné comme le sont les autres noms cités à l'instar de Jean-Pierre Amougou Belinga ?
« Son nom ayant été cité par Justin Danwe, le ministre de la Justice se retrouve, de fait, sous les feux des projecteurs. Il est cependant peu probable qu’il soit un jour interpellé comme l’ont été les autres suspects, ce scénario nécessitant une autorisation expresse du chef de l’État. », a évoqué le Magazine panafricain.
Pourtant les aveux de Justin Danwe avaient explicitement pointé du doigt l'implication du ministre de la justice Laurent Esso, comme le mentionnait RSF bien avant l'interpellation de Jean-Pierre Amougou Belinga.
Reporters sans frontières indiquait que « d’après ce témoignage, le ministre, un des hommes les plus puissants du régime, lui (Jean-Pierre Amougou Belinga, ndlr) aurait alors répondu de "finir le travail" pour éviter une nouvelle affaire Paul Chouta, un journaliste laissé pour mort au bord d’une route l’année dernière, après avoir été passé à tabac par un mystérieux commando, qui n’a jamais été identifié ».
Au Cameroun, pour qu'un ministre soit inquiété, il faut expressément l'autorisation formelle de Paul Biya et dans ce cas précis, les yeux ont rivés vers ce dernier qui agit quand on s'y attend le moins.