Assassinat de Zogo : cet indic dans l'entourage d'Amougou Belinga qui a vendu très tôt la mèche à Rémy Ngono

Un traitre dans le camp d'Amougou Belinga

Wed, 22 Feb 2023 Source: www.camerounweb.com

L’assassinat du journaliste Martinez Zogo fera parler l’opinion publique pendant un long moment encore. Le consultant de Radio France internationale (RFI) Rémy Ngono avait prédit que les évènements se passeraient comme cela et ils se sont déroulés tel qu’annoncé, à quelques exceptions près.

Depuis le début de l’affaire qui remue actuellement la scène sociopolitique camerounaise, Rémy Ngono avait une longueur d’avance sur tout le monde. L’auteur des proverbes africains sensationnels dans l’émission Café des sports avait alerté l’opinion publique qu’on kidnapperait Martinez Zogo et le tuerait dans la foulée.

Les plus sceptiques n’ont pas cru. Les autorités en premier, elles pouvaient rapidement mettre l’homme de média sous bonne escorte afin d’éviter que le pire ne se produise pas. Ou peut-être qu’elles ont fait semblant de ne pas croire à ce que criait pourtant Rémy Ngono à très haute et intelligible voix. La suite, tout le monde la connaît.

Le directeur général de la radio Amplitude FM a été enlevé devant un poste de gendarmerie. Quelques jours plus tard, ce n’est que son corps en état de putréfaction qu’on a découvert à Ebogo, quartier de Yaoundé. Zogo a été beaucoup torturé, comme si on lui voulait quelque chose.

Martinez est connu de tous comme étant celui qui a le plus dénoncé au cours de ces derniers mois le magnat de la presse Jean-Pierre Amougou Belinga, les ministres Laurent Esso et Louis-Paul Motaze. Tenez, justement, le premier élément cité est aux mains des enquêteurs, on le considère comme le suspect principal et il est auditionné au Secrétariat d’Etat à la défense (SED).

Le journaliste politique en exil Boris Bertolt n’a pas oublié que son autre confrère en exil lui aussi a vu très tôt ce que lui n’a su que très tard. Et encore, Boris disait de façon assez erronée que Martinez Zogo a disparu de son propre chef et qu’il n’était aucunement en danger. Aussi étrange que cela puisse paraître, Boris Bertolt informe que « désormais, la commission attend l’aboutissement des démarches engagées pour l’audition de Rémy Ngono ».

Selon lui, la commission d’enquête sait que « le journaliste Rémy Ngono a annoncé et décrit l’assassinat de Martinez Zogo près de deux (02) semaines avant que celui-ci ne se produise. D’après Rémy Ngono, Martinez Zogo devait être le premier sur une liste de personnes à abattre par un prétendu commanditaire : Jean-Pierre Amougou Belinga qui est déjà aux arrêts. Le lieutenant-colonel Justin Danwe ayant indiqué que c’est le patron de Vision 4 qui est le commanditaire de l’opération ».

Mais aussi, « par la suite, le journaliste Rémy Ngono a affirmé connaître un indic dans l’entourage de Jean-Pierre Amougou Belinga qui le renseigne sur tous les actes du prétendu commanditaire des assassinats ».

Ajouté au fait que « quelques heures seulement après la découverte du corps de Martinez Zogo, Rémy Ngono avait toute une version étonnamment bien détaillée de l’assassinat de Martinez Zogo alors que ni la police et la gendarmerie n’avaient encore auditionné personne et même le parquet n’avait même pas encore ouvert l’enquête ».

Bien malin celui qui peut connaître le nom de cet indic qui tuyauterait Rémy Ngono dans l’entourage de Jean-Pierre Amougou Belinga. Mais la théorie en question a du sens parce que l’alerte donnée par Ngono était très précise et détaillée.

Source: www.camerounweb.com
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