Assassinat : un nouveau corps sans vie retrouvé à Yaoundé, la population n'en croit pas ses yeux

Un assassinat est déjà de trop, alors on peut imaginer la gravité de la situation quand c’est nombreux en l’espace de quelques semaines seulement. Il se passe des atrocités dans les régions du Cameroun où des corps sans vie sont laissés par les meurtriers après leur forfait, sans que personne ne les voit ou ne les entende.

Sans vouloir citer ceux qui ont eu lieu avant lui, Martinez Zogo a été retrouvé à Ebogo dans un quartier de Yaoundé dans la capitale politique. Le journaliste et directeur général de la radio Amplitude FM a été kidnappé, torturé et éliminé physiquement.

Quelques jours après, c’est un autre cadavre qu’on a découvert dans les mêmes conditions que Martinez Zogo quasiment. C’est celui du prêtre et animateur radio Jean Jacques Ola Bebe, tué le 02 février dernier.

Il y a quelques heures, un corps a été encore découvert. C’est celui du père Olivier Ebode Ntsa qui a été abandonné par ses assassins dans la ville d'Obala.

Il nous est parvenu que « les assaillants sont venus le prendre dans son domicile lui disant qu'ils ont une urgence, que la belle-mère d'un des deux (02) assaillants serait gravement malade. Ils ont besoin des services du très révérend père Olivier Ebode Ntsa. Le père s'y rendant sur les lieux, a trouvé la mort. Les assaillants se sont saisis de lui et ils l'ont assassiné ».

Maintenant, c’est l’information d’un nouveau meurtre que nous avons apprise par l’intermédiaire du lanceur d’alertes Nzui Manto qui titre : « Saison des assassinats au Cameroun ».

Les faits se sont déroulés à Nkomkana dans la ville de Yaoundé. « Un cadavre en état de putréfaction découvert dans un sac », dit-il avec une photo à l’appui.

« Élèves et autres badauds assistent en ce moment à un mauvais spectacle au lieu-dit "entrée 8ème". Un cadavre en décomposition dissimulé dans un sac a été découvert au milieu des détritus jonchant la route. Vu l'état de la dépouille tout porte à croire que cette personne a été victime d'un meurtre perpétré des jours plus tôt », précise Manto.

C’est vraiment un moment qui semble mener le pays tout droit vers le chaos. Malgré les différentes arrestations des suspects Jean-Pierre Amougou Belinga, Bruno Bidjang et Cie dans l’affaire Martinez Zogo, le crime ne s’arrête pas. D’autres personnes sévissent en étant bien tapies dans l’ombre.