C’est l’information principale de ces dernières quarante-huit (48) heures à Yaoundé. La fameuse demande de libération provisoire de l’homme d’affaires et patron de Vision 4 Jean-Pierre Amougou Belinga a été reportée à une autre date. La Cour d’appel du Centre n’a pas voulu prendre de décision à la hâte. Peut-être même qu’elle n’en prendra aucune.
Beaucoup de personnes s’attendaient tout de même à voir ce que déciderait la justice à propos de cette requête que les avocats du milliardaire inculpé ont formulée pour extraire momentanément leur client de la prison principale de Kondengui.
Jean-Pierre Amougou Belinga et ses représentants se sont bien présentés à la Cour à l’heure qui leur a été fixée. L’enthousiasme et l’optimisme étaient aussi au rendez-vous.
Il se susurre qu’une fête de réjouissance était prévue par le clan Jean-Pierre Amougou Belinga au cas où il aurait été libéré et regagné son domicile, près de ses femmes et de ses collaborateurs proches. Mais hélas, le zomloa des zomloa a proposé, les membres de la commission qui examinent le dossier ont disposé.
Beaucoup de choses se seraient passé jeudi le 13 avril à la Cour d’appel. L’émotion était visiblement palpable. Lorsque la décision de renvoyer la séance à une date ultérieure a été annoncée, des pleurs auraient retenti dans le camp de Jean-Pierre Amougou Belinga, un homme qui a participé à l’assassinat du journaliste radio Arsène Salomon Mbani Zogo dit Martinez.
La romancière camerounaise Calixthe Beyala a abordé le sujet sur son compte sur les réseaux sociaux. L’écrivaine est très surprise que Jean-Pierre Amougou Belinga et ses avocats en soient là à demander une remise en liberté conditionnelle. Elle l’a déjà fait savoir dans plusieurs publications.
Maintenant, ce sont les pleurs d’un avocat de Jean-Pierre Amougou Belinga qu’elle souligne : « Un avocat de Jean-Pierre Amougou Belinga fond en larmes. Il dit qu'ils ont grandi ensemble, que le patron de Vision 4 ne peut pas faire de mal à une mouche et qu'il est généreux. Les proches d'Al Capone (Jean-Pierre Amougou Belinga, ndlr) saluaient aussi sa générosité. Il n'écrasait pas les mouches, mais les hommes ».
Calixthe Beyala continue en disant dans un autre post qu’un avocat « de Jean-Pierre Amougou Belinga fond en larmes, la belle blague... Et parle de sa générosité : Al Capone aussi était généreux et était un grand homme d'affaires. Trop drôle, surtout le début. Écoutez vraiment ». Ici Calixthe Beyala parle de l’intervention de Rémy Ngono qui donne plus de détails.