Il y a du nouveau du côté du chef du service de renseignement Léopold Maxime Eko Eko, actuellement détenu à la prison principale de Kondengui pour filature, enlèvement et torture du journaliste Martinez Zogo. Tout comme le milliardaire Jean-Pierre Amougou Belinga, Léopold Maxime Eko Eko veut être libre et a introduit une demande auprès des autorités judiciaires.
Des sources fiables et aussi le lanceur d’alertes Boris Bertolt confirme l’information : « Léopold Maxime Eko Eko, le patron de la DGRE en détention depuis mars 2023 a demandé la liberté provisoire ».
Le journaliste affirme que « les avocats de Léopold Maxime Eko Eko, le chef des services de renseignements incarcéré dans l’affaire Martinez Zogo depuis le 04 mars 2023 ont déposé sa demande de liberté provisoire auprès du juge d’instruction du tribunal militaire ».
Boris Bertolt rappelle que « Léopold Maxime Eko Eko a été arrêté non pas par la commission mixte mais par le Secrétariat d’État à la défense (SED), Yves Galax Etoga sur instruction du secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh qui a tenté à plus de dix (10) reprises de l’enlever de son poste de DGRE. Allant même jusqu’à rédiger un projet de décret d’affectation comme ambassadeur au Brésil. Paul Biya ne cédera jamais ».
« Fait encore plus trouble. Tous les agents de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) aujourd’hui incarcérés dans l’affaire Martinez Zogo ont été arrêtés par Léopold Maxime Eko Eko et remis à la gendarmerie. Y compris le lieutenant-colonel Justin Danwe qui a été personnellement conduit au SED par le commissaire James Elong Lobe sur instruction de Léopold Maxime Eko Eko », complète Boris Bertolt.
Par ailleurs, la source susmentionnée indique que « cela n’aura pas empêché qu’il soit à son tour arrêté et envoyé à Kondengui ». Elle parle bien évidemment de Léopold Maxime Eko Eko . « Ce alors que la commission mixte créée par Paul Biya n’avait pas pu établir sa responsabilité dans le crime », écrit-il.
« Aujourd’hui Léopold Maxime Eko Eko qui n’a toujours pas été remplacé par Paul Biya à la tête de la DGRE, demande la liberté provisoire ». Et cela à quelques jours de la chute du mur – celui qui se trouve au niveau de là où Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko sont incarcérés – à la prison de Kondengui.