• Les joueurs gambiens sont adorent Samuel Eto’o
• Ils lui ont offert un maillot spécial
• Tom Saintfiet avait tiré a boulet rouge sur l’organisation de la CAN
La Gambie s’est inclinée 2-0 face au Cameroun lors des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Les Scorpions conduits par le sélectionneur belge Tom Saintfiet, préfèrent garder les bons souvenirs de leur passage au Cameroun. En guise de reconnaissance, toute l’équipe a dédicacé un maillot spécial à Samuel Eto’o. Le cadeau a été présenté au président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot ) par le sélectionneur national de l’équipe de la Gambie.
Et pourtant, il y a quelques jours, l’entraineur de la Gambie avait dénoncé les traitements réservés à sa délégation. Il est par la suite revenu sur ses propos en s’excusant auprès des Camerounais qui se seraient sentis offensés.
Tom Saintfiet, coach de la Gambie a remis au président de la Fédération Camerounaise de Football (@FecafootOfficie), Samuel Eto'o (@SamuelEtoo) un maillot dédicacé de la sélection des Scorpions. ????????????????????????. pic.twitter.com/TG6MDRSZgP
— Griffe 2 F⚽⚽T???????? (@Griffe2Foot) January 31, 2022
« L’hôtel et les infrastructures où nous sommes, j’ai travaillé 14 ans en Afrique, je n’ai jamais vu (…) les joueurs doit voyager deux heures trente pour aller au stade, comme on doit y être une heure et demi avant ça nous fait partir quatre heures avant le match. Or la science dit que tu dois manger trois heures et demie avant le match, on ne peut pas manger à l’heure où on veut? », s’interroge-t-il.
Discrimination
Pour le sélectionneur belge, les petites nations de football présentes à cette compétition sont marginalisées par le comité d’organisation qui préfère loger les grandes équipes dans les plus beaux hôtels, proches des stades où se déroulent les rencontres.
« Nous sommes un petit pays comme le Malawi ou le Zimbabwe, mais on doit être respecté. On est ici pour écrire l’histoire. J’ai des grands joueurs (qui évoluent) en Europe, ils ne sont pas respectés par l’organisation, et c’est vraiment dommage (…) Quand on organise un tournoi avec quatre équipes dans un stade, et que tu paies, que tu règles les hôtels, chaque équipe a besoin du même niveau (de service), c’est du respect pour chaque équipe (…)Parce que quand tu crées des différences entre les équipes, quand les grandes équipes ont de meilleurs hôtels, des belles infrastructures, près du stade, et que des petits pays ont de mauvais hôtels, tu crées du favoritisme », a-t-il déclaré ce dimanche en conférence de presse avant d’envoyer un dernier conseil au CONAN.
« Si la Gambie est championne d’Afrique ou le Cameroun, ça doit se décider sur le terrain, pas à l’hôtel », conclut-il.