Calixthe Beyala avoue être sortie avec un homme du clan Amougou Belinga

La romancière camerounaise Calixthe Beyala est l’une des rares personnalités qui sont éveillées depuis le début de l’affaire d’assassinat du journaliste Arsène Salomon Mbani Zogo. Elle a toujours demandé justice pour le chef d’antenne de la radio Amplitude FM tué dans des conditions difficiles à décrire sans avoir les larmes aux yeux. Les accusations de Calixthe Beyala sont tournées vers une personne en particulier : l’homme d’affaires et milliardaire Jean-Pierre Amougou Belinga.

Les propos tenus par Calixthe Beyala de façon régulière sont véhéments, de telle sorte à faire pression sur la justice nationale pour qu’elle se décide à faire véritablement la lumière sur la situation. Et tant que l’écrivaine n’aura pas le sentiment d’avoir accompli sa mission, tout semble indiquer qu’elle n’arrêtera guère.

Ce n’est pas sans conséquence puisque le clan de Jean-Pierre Amougou Belinga qui se sent acculé, commence par intimider Calixthe Beyala en passant par des individus moins connus comme proche du propriétaire du groupe de presse L’Anecdote. La concitoyenne reçoit des attaques répétitives sur les réseaux sociaux.

La dernière information tombée est liée à sa vie privée et amoureuse. Calixthe Beyala a donc pris des mesures, à commencer par la vérité : « Je tiens à rassurer mon public que ma sexualité, si banale soi dit en passant, ne se passe pas en Afrique, même si j'ai eu la mauvaise idée de sortir quelques mois avec un de ces types ».

Pour le reste, Calixthe Beyala affirme qu’il convient de « savoir que ces gens sont une vraie bande de mythomanes, rien de surprenant lorsqu'on voit l'état du Cameroun. Les assassins de Martinez Zogo à l'instar de Jean-Pierre Amougou Belinga doivent rester en prison et leurs complices à col blanc, doivent les y rejoindre […] Qui a donc dit aux clébards du Cameroun qu'ils pouvaient aboyer sur n'importe quelle personnalité ? Qui leur a dit qu'ils avaient le pouvoir de faire ou de défaire une personnalité ? ».

La Camerounaise avoue que « si Jean-Pierre Amougou Belinga et ses affiliés en sont à inventer des histoires pour empêcher les gens de parler du meurtre odieux de Martinez Zogo, cela signifie que le patron du groupe L'Anecdote a bel et bien assassiné le journaliste ».