Ça devient grave : des dossiers noirs de Laurent Esso et Motaze lâchés sur internet

La pilule de la non implication dans l'affaire Martinez Zogo des ministres des Finances Louis-Paul Motaze et de la Justice Laurent Esso a du mal à passer pour les observateurs. Beaucoup de personnes estiment qu'il faut approfondir les recherches de ces deux côtés là. Problème, ils sont des membres du gouvernement, difficile de les interpeller sans une autorisation de celui qui a signé leur nomination : Paul Biya.

Il est de notoriété publique que l'homme d'affaires Jean-Pierre Amougou Belinga entretient des rapports privilégiés avec les deux personnalités publiques susmentionnées, à savoir le Garde des sceaux Laurent Esso et le bras financier Louis-Paul Motaze. On soupçonne même qu'ils se soient entraidés pour détourner à plusieurs reprises de l'argent dans les caisses de l'État.

Le directeur général de la radio Amplitude FM Martinez Zogo tué en était aussi arrivé à la même conclusion. Dans les différents numéros de son émission "Embouteillages" très suivie, il les dénonçait. Cela n'a pas dû plaire aux personnes pointées du doigt. La suite, tout le monde la connait.

Martinez Zogo a été kidnappé, torturé, mutilé puis assassiné. Les meurtriers se sont débarrassés de son corps à Ebogo, quartier de Yaoundé. S'il est vrai que Jean-Pierre Amougou Belinga a été inculpé ainsi que le patron de la DGRE Léopold Maxime Eko Eko, il n'en demeure pas moins que la population a toujours soif de justice.

Surtout que le milliardaire, propriétaire de Vision 4 n'est jeté en prison que « complicité de torture par aide ». Les ministres Laurent Esso et Louis-Paul Motaze sont eux libres, malgré toutes les révélations graves qui auraient été formulées les concernant. Nous avons appris que le bras droit de Léopold Maxime Eko Eko, le lieutenant-colonel Justin Danwe a parlé lors de son audition au Secrétariat d'État à la défense (SED).

Celui qu'on décrit depuis un moment comme le chef de l'opération de l'élimination physique de Martinez, aurait balancé Jean-Pierre Amougou Belinga et Laurent Esso. Par conséquent, comme tous les citoyens, Rémy Ngono ne comprend pas pourquoi ces ministres cités sont toujours assis confortablement chez eux sans qu'on aille les chercher pour les mettre devant les faits accomplis.

« Louis-Paul Motaze et Laurent Esso doivent rejoindre Jean-Pierre Amougou Belinga à la prison de Kondengui à Yaoundé », c'est comme cela que le consultant de Radio France internationale (RFI) a titré une énième intervention faite sur sa chaîne YouTube. Il y a beaucoup de révélations que l'homme en exil fait.