Complot d'assassinat : Mvondo Ayolo se fait trahir par un indic qui en sait beaucoup

Le journaliste Martinez Zogo a subi des atrocités, lui qui a été assassiné par des individus qui l’ont suivi en filature, enlevé, torturé et jeté son corps sans vie à Ebogo dans le quartier de Yaoundé. Les enquêteurs ont permis d’inculper des personnes comme l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, Léopold Maxime Eko Eko, le lieutenant-colonel Justin Danwe et d’autres éléments de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE).

Dans une publication audiovisuelle, le journaliste Rémy Ngono est revenu au-devant des affaires pour faire des révélations qui ouvrent les yeux dans cette enquête criminelle. Il donne à son intervention émouvante le titre « complot contre Rémy Ngono et Maurice Kamto, Jean-Pierre Amougou Belinga, Martinez Zogo, Samuel Mvondo Ayolo (version intégrale) ».

L’homme en exil du côté de la France garantit que la sœur aînée de Martinez Zogo, Crescence Moungo est une citoyenne malhonnête et aurait des envies cupides depuis qu’il a découvert que son frère a été tué et qu’il y avait une réelle opportunité de s’enrichir les poches. Elle qui a affirmé avoir pris en charge beaucoup de frais comme ceux liés au traitement conservatoire de la dépouille à la morgue et qui s’élèveraient à des millions.

Rémy Ngono contre affirme que c’est faux, que « toutes les dépenses sont faites par le Secrétariat d’État à la défense (SED) parce que c’est le chef de l’État qui a instruit l’enquête ».

Mais aussi, Rémy Ngono revient sur l’hostilité entre le directeur général de la radio d’Amplitude FM et Samuel Mvondo Ayolo : « Martinez Zogo est jeté en prison par le directeur du cabinet civil de la présidence de la République Samuel Mvondo Ayolo. Le journaliste a été arrêté le 17 janvier 2020. Il était quelqu’un qui a été envoyé par Dieu ».

En fait, selon le lanceur d’alertes, « il est arrêté parce que l’épouse de Samuel Mvondo Ayolo et Jean-Pierre Amougou Belinga et aussi l’avocat Me Tchaoungang qui avaient décidé de le broyer, l’accusant de cybercriminalité, il a subi toutes les humiliations ».

Martinez Zogo a « confié à beaucoup de ses collègues et des membres fiables de sa famille qu’il n’est pas content de sa grande sœur Crescence Moungo. Dans cette famille, on connait les angles morts, on connait les failles. Martinez se sentant en danger, n’avait pas manqué de faire un certain nombre de choses pour ses enfants et son épouse ».

La rédaction de CamerounWeb vous propose plutôt de suivre en intégralité la vidéo enrichissante publiée ci-dessous.