L’intégration sous régionale appelée de tous les vœux par l’ensemble des chefs d’états et de gouvernement de la sous-région Afrique centrale est-elle finalement une leurre à la lecture de ce que subit cette entreprise dans le pays de Théodor Obiang Nguéma Mbazogo ? On pourrait répondre à l’affirmative, à la lecture de cette cabale qui a été mis en marche par une autorité de ce côté.
Voilà une affaire qui remet en selle une fois de plus les difficultés d’une intégration sous régionale pourtant garante de la croissance économique de l’Afrique centrale. En effet, Gajo Trading, une entreprise de droit équato-guinéenne, créée par un jeune et brillant entrepreneur camerounais fait l’objet depuis peu d’une cabale à nul autre pareille. En effet, l’entreprise de transfert d’argent remittence est en train de faire face à une pression administrative à nulle autre pareille, puisque ces différents comptes bancaires ont été bloques sans aucune notification de la part de l’autorité financière locale qu’est le ministère des finances. Dans le fond, la responsable de cette fermeture n’est nulle autre que la directrice national de la BEAC Guinee Equatorial (banque des Etats de l’Afrique centrale), qui en date du 4 avril a notifié au travers d’une mise en demeure la fermeture de l’ensemble des agences Gajo Trading exerçant en Guinée-équatoriale sous 72h. Ce document par ailleurs a eu donc pour incidence directe la fermeture de tous les comptes bancaires de la structure en question. Ayant reçu le courrier, l’arbitrage du ministre des finances avait été sollicitée pour qu’une solution soit trouvée. Ce dernier, étant l’autorité compétente en la matière estime que le problème trouvera solution, cependant jusqu’ici rien.
Au demeurant, il est important de rappeler que la décision de suppression des comptes bancaires de Gajo Trading Company par la directrice nationale de la BEAC Guinée-équatoriale est illégale car n’étant pas l’autorité monétaire local, il revient de ce fait au ministère des finances de prendre de telle decision. Alors, la question qui se pose est celle de savoir si nous ne sommes pas là en face d’un abus de pouvoir ou alors d’un acharnement, puisque le ministre des finances qui est l’autorité monetaire local en charge de ces questions a instruit au travers d’un document de réhabiliter les comptes de cette entreprise, instruction resté lettre morte à nos jours. Pourquoi les banques refusent de s’exécuté ? Il est donc évident qu’il ne s’agit ni plus ni moins qu’une chasse aux sorcières de la part de cette autorité qui voit surement d’un mauvais œil le fait qu’une entreprise dont le fondateur est un expatrié puisse autant prospérer.
Rappelons que cette entreprise participe de manière claire à l’émergence de l’économie équato-guinéenne avec près de 100 employés et près de 2000 partenaires. Les autorités compétentes doivent urgement prendre ce problème à bras le corps pour que l’intégration sous régionale qui est prônée soit une realité.