Le lanceur d’alerte Paul Chouta est actuellement en direct sur sa page Facebook. Il revient sur les derniers instants de Martinez Zogo et demande à ce qu’on arrête la manipulation dans cette affaire
out a commencé par une filature. Pendant environ une semaine, un petit groupe d’agents de la DGRE, les services de renseignement camerounais, ont suivi à la trace Martinez Zogo dans le cadre d’une opération dont les contours ne semblent pas avoir été officiellement définis.
Sous la direction du lieutenant-colonel Justin Danwe, directeur des opérations de la DGRE, le commando recueille un ensemble d’informations sur les habitudes quotidiennes du journaliste. Mais les agents chargés de le suivre manquent de discrétion, et laissent des traces. Martinez Zogo commence à avoir des soupçons. Il confie ses inquiétudes à plusieurs de ses proches et à des collègues – parmi eux, le journaliste Haman Mana, directeur de publication du quotidien Le Jour.
Le 17 janvier, le commando passe à l’action. Tandis que Zogo regagne son domicile après une journée de travail ordinaire, sa voiture est prise en chasse. Il est rattrapé alors qu’il cherche à se réfugier dans les locaux d’une brigade de gendarmerie, malheureusement fermés. Il est 21h30
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