Toute cette histoire a eu pour point de départ l’information du ministre Ferdinand Ngoh Ngoh qui à travers un communiqué fait le point des investigations des enquêtes sur la mort de Martinez Zogo.
De là l'on se posait la question de savoir pourquoi pour une telle affaire, le ministère de la justice est écartée par la Présidence qui souhaite tout de même que justice soit faite ?
Dans un état de droit, il revient au procureur de représenter le ministère public et inculper des présumés suspects dans une affaire judiciaire et c'est aux juges de délivrer des mandats de toute sorte, ce n'est pas le cas au Cameroun où c'est le Présidence qui gère des enquêtes et choisit les personnes en charge des dossiers, exemple du cas Martinez Zogo.
Ainsi, de l’avis du ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, l’enquête avance à grand pas.
« Les investigations menées dans ce cadre ont à ce jour permis l’arrestation de plusieurs personnes dont l’implication dans ce crime odieux est fortement suspectée. D’autres restent recherchées. (...) Les auditions en cours et les procédures judiciaires qui s’en suivront permettront de circonscrire le degré d’implication des uns et des autres et d’établir l’identité de toutes les personnes mêlées à un titre ou à un autre à l’assassinat de Martinez » peut-on lire dans le communiqué du ministre d’Etat, Secrétariat général, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Il n'est mentionné nul part que le ministère de la justice est impliqué. Juste que les policiers et les gendarmes qui se chargent des enquêtes et des auditions.
La grande question est de savoir, lorsque les enquêtes seront bouclées et que des suspects seront dégagés, qui se chargera des inculpations ?
L'on sait que dans le sérail; la guerre des clans est sévère. Une oppose d'ailleurs le ministre de la justice Laurent Esso au ministre d’Etat, Secrétariat général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Ainsi, les enquêtes ayant été diligentées par le Secrétariat général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, il devient clair que le ministre de la justice Laurent Esso se mette en retrait. Mais un autre souci se pose.
Le principal suspect que l'opinion désigne est un ami intime du ministre de la justice Laurent Esso. Il s'agit de Jean-Pierre Amougou Belinga. De ce fait, le silence de Laurent Esso inquiète quant à son soutien au Pdg de l'Anecdote. L'aurait-il abandonné à son sort ?