Dossier Amougou Belinga : 'si Biya s'entête, nous le débarquons'

Me Charles Tchoungang est au cœur de la polémique

Sat, 18 Feb 2023 Source: www.camerounweb.com

C’est la semaine de Me Charles Tchoungang, avocat du milliardaire controversé Jean-Pierre Amougou Belinga. Depuis le point de presse qu’il a tenu vendredi devant les journalistes avec ses collègues, il est devenu plus célèbre qu’avant.

Plusieurs spécialistes du droit ou observateurs de la scène sociopolitique camerounaise parlent de la sortie médiatique ratée de Charles Tchoungang qu’il n’est plus important de souligner.

L’homme a tenu à situer les habitants ainsi que les étrangers qui suivent de loin cette affaire liée à l’assassinat du journaliste Martinez Zogo et pour laquelle son client Jean-Pierre Amougou Belinga est le principal suspect.

Au bout du compte, tout ce qui a été dit au point de presse plonge davantage l’homme d’affaires plutôt que de le sauver puisque son avocat a révélé d’autres secrets auparavant non connus.

De quoi amener le lanceur d’alerte Nzui Manto à secouer Me Charles Tchoungang depuis la matinée du samedi, soit le lendemain de la communication de l’ancien bâtonnier.

Dans un énième post sur les réseaux sociaux pour parler de la bourde de Charles, Manto écrit : « Il avait promis chasser Biya, pour finir il est devenu l'ami de Biya ».

Il fait allusion à une ancienne citation retrouvée dans les colonnes du média Jeune Afrique dans son édition numéro 147 de septembre 1991.

A la Une du journal, on peut lire « Le directoire de l’opposition atterrit à JAE. "Si Biya s’entête, nous le débarquons !" », avec une photo collective de Me Charles Tchoungang et ses amis.

Nzui Manto écrit aussi que Charles « a promis défendre Belinga, pour finir il a vendu Belinga. Maître Tchoungang, c'est mon gars sûr ».

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Depuis 1991, beaucoup de choses se sont passées. Et voilà Me Tchoungang en train de se battre pour éviter la prison à Jean-Pierre Amougou Belinga qu’on voyait déjà mal embarqué dans cette affaire où sa culpabilité semblerait être prouvée.

Alors s’il faut ajouter ces erreurs jugées graves de son avocat, le PDG de Vision 4 n’aurait aucune chance de s’en sortir.

Pour l’instant, lui et Bruno Bidjang avec d’autres collaborateurs attendent de connaître leur sort au Secrétariat d’Etat à la défense (SED).

Source: www.camerounweb.com
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