• Ce drame a provoqué plusieurs morts
• La CAF se dédouane de toute responsabilité
• Paul Biya veut sévir
Depuis hier, les réunions de crise se multiplient ici et là pour non seulement porter assistance aux personnes blessées lors de la bousculade meurtrière à Olembé mais aussi pour déterminer les causes de ce drame et éventuellement traduire en justice ceux qui sont coupables de négligence et autres. Tout semble s’accélérer. Dans sa sortie, le président de la Confédération africaine de football Patrice Motsepe a avec véhémence porté un doigt accusateur sur le comité d’organisation locale. Pour lui, la question sécuritaire n’est pas du ressort de la CAF.
En plus de cette une source bien introduite dans le sérail a fait une analyse assez pertinente des éléments qui accablent davantage le COCAN, dirigé par le ministre Narcisse Mouelle Kombi.
« Le COCAN LOCAL est responsable de cette insécurité et doivent en tirer toutes les conséquences qui en découlent ...Une étude des risques et dangers saurait permis d'anticiper, se prévoir et de réduire au maximum l'occurrence de ce type accidents ...J'ai l'impression que le Cocan avait mis un peu plus...un peu trop l'accent sur la qualité des infrastructures sportives et sanitaires ...en oubliant d'autres secteurs névralgiques tels que la sécurité », souligne la source.
« La sécurité dans et tout autour des stades de football n'est pas d'abord forcément du ressort des FMO ou des FDS. Des individus bien formés en ont la responsabilité. A l'intérieur du stade...et de l'intérieur vers l'extérieur se trouve une première ceinture(stadiers)...la 2e ceinture, un peu plus loin, vers l'extérieur est assurée par les FDS ou les FMO, dans un rayon bien défini. C'est ce rayon qui ne laisse pas passer les individus qui n'ont pas droit à l'accès au stade ....parce que, n'ayant pas Dee ticket,ce sont eux qui chercheront à escalader »,précise-t-il.
« Les environnementalistes du COCAN LOCAL, Responsable QHSSE de l'entreprise adjudicataire ayant construit ce stade devaient en définir la politique sécuritaire. Notamment en établissant un plan/une étude des risques et des dangers. C'est elle qui permet d'anticiper ...de prévoir et de réduire les cas éventuels d'accidents ... Enfin une collaboration entre ces acteurs et les membres du COCAN. Est-on sûr que cette collaboration a été effective ? Rien n'est moins sûr ! », a-t-il conclu.