Le directeur général du groupe L’Anecdote Bruno Bidjang n’avait jamais imaginé que quelques jours seulement après sa promotion par Jean-Pierre Amougou Belinga, il se retrouverait dans une cellule du Secrétariat d’État à la défense (SED).
Ironie du sort, il y est avec son patron, et ce depuis plusieurs jours. Les deux (02) collaborateurs ont été auditionnés par les enquêteurs de la police et de la gendarmerie.
Ils ont aussi été conduits deux (02) fois déjà devant le commissaire du gouvernement au tribunal militaire de Yaoundé. La première fois, il les a retournés au Secrétariat d’État à la défense pour complément d’enquête. La deuxième fois aussi, il a ordonné qu’ils soient reconduits dans leur cellule au SED en attendant.
Tout semble indiquer que le présentateur de Vision 4 et le PDG du même média sont accusés d’avoir participé de près ou de loin à l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, animateur de l’émission Embouteillages à la radio Amplitude FM.
Jusqu’ici, les faits reprochés à Bruno Bidjang ne sont pas vraiment clairs. Beaucoup de personnes indiquent qu’il est accusé de complicité avec Jean-Pierre Amougou Belinga, son boss à qui il a déclaré fidélité et loyauté pour le meilleur et le pire.
D’autres soulignent qu’il est placé en garde à vue pour l’affaire Bryan Fombor, un jeune camerounais assassiné froidement et qui avait une liaison avec l’actuelle femme de Bruno Bidjang, Ivana Essomba.
Dr Carole Modestine Yonzou Tchatchouang s’exprime justement sur la situation de Bruno Bidjang alias Apikoro : « Affaire Martinez Zogo : le cas de Bruno Bidjang inquiète », reconnait-elle.
Le membre de la diaspora écrit que « le journaliste Bruno Bidjang qui a été arrêté le 06 février en lien avec l'affaire Martinez Zogo dit ne pas savoir pourquoi il est derrière les barreaux ».
« Le directeur adjoint de Vision 4 et porte-parole adjoint de Jean-Pierre Amougou Belinga est actuellement en garde à vue au Secrétariat d'État à la défense (SED), avec son patron », ça c’est connu de tous mais Dr Carole Modestine Yonzou Tchatchouang tient à le rappeler.
Avant de conclure que « l'hôte toujours confiant du Club d'Elite a dit qu'il avait été interrogé une fois, mais les raisons de son incarcération ne lui ont jamais été révélées ».
Bruno Bidjang perdu régulièrement du poids au SED, apprenons-nous. Il est inquiet et surtout effrayé par ce nouvel environnement qu’il aurait pourtant juré de ne jamais rejoindre. Ne jamais dire jamais, lui dira-t-on.