Election 2018: la victoire de Maurice Kamto en 10 points

1. Le parti de Maurice Kamto, le MRC, crée en 2012 seulement, a déjà de classe le SDF sans base politique, a la tête de l'opposition camerounaise. C'est-à-dire que le Cameroun a un nouveau parti d'opposition!

2. Cela veut dire que quoi? Cela veut que le Cameroun a soudain un leader de l'opposition qui ne fait honte à personne, qui ne se recroqueville pas dans sa ville natale, aux fonds du pays, et joue les mabouls avec les bœufs et les ânes.

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3. Maurice Kamto n'a pas reconnu sa défaite, ni félicite Biya. Et ici je me rappelle toujours avec étonnement qu'en 2011, tous les leaders de l'opposition s'étaient mis en rang pour féliciter Biya. Je dis bien tous, de la promulgation des résultats .

4. Maurice Kamto s'est proclame vainqueur de l'élection, et il a fait mieux, car dans le strict respect de la loi tyrannique, il a donné les chiffres de sa victoire-la, mettant le Conseil Constitutionnel le dos au mur, car maintenant c'est chiffre contre chiffre, et la bataille des chiffres peut commencer.

5. Maurice Kamto a déclaré sa victoire à partir de Yaoundé, la capitale du Cameroun, et pas à partir d'un quartier lointain de Bamenda, ni à partir de Douala ou depuis 1945 les forces de l'opposition ne font qu'échouer, non, dans le cœur même du lieu où toute bataille pour la libération du Cameroun et de l'Afrique centrale doit avoir commencé. Yaoundé.

6. Les près de 400 meetings tenus par Maurice Kamto à travers le pays ont montré a tout le monde son soutien populaire, mais aussi, son refus de faire campagne dans la zone anglophone, a montré son respect de la vie des Anglophones, et de leurs demandes qui n'étaient autres que celle-là.

7. Oui, il était temps, grand temps que les Bamiléké aient devant eux, un homme politique qui porte la tradition de l'opposition qu'ils représentent, car ainsi l'embranchement avec le Nord-Ouest, Bamiléké lui aussi, est automatiquement ressoudé, et la bataille démographique devient essentielle.

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8. Maurice Kamto, dans son équipe a eu le soutien des forces autant modérées des Anglophones, Agbor Balla, les fédéralistes donc, qu'indépendantistes, car le premier a le féliciter, c'était bel et bien le président intérimaire de l'Ambazonie, Sako.

9. Maurice Kamto a comme son second le bâtonnier Akere Muna, c'est-à-dire qu'il a donc autour de lui toutes les tendances de la scène publique anglophone Anglophones, je répète, ceux qui voulaient l'élection, Akere, ceux qui sont fédéraliste, Agbor Balla, et ceux qui veulent l'indépendance, Sako.

10. L'élection de Paul Biya n'est reconnue par aucune chancellerie occidentale, ni d'ailleurs par aucun pays africain - sauf bien sur les tyran du Tchad et de la Guinée équatoriale qui, lui a même reconnu avant la promulgation des résultats -, ce qui met le régime de Yaoundé dans un isoloir total

Nous avons pris le pouvoir! Défendons-la!