Election 2018: le PURS fait peur au RDPC à Douala

PURS Force Tampon Le aprti a invité les étudiants à s’investir dans la vie de la cité en s’informant

Thu, 14 Jun 2018 Source: Le Messager

Les étudiants étaient pourtant déjà installés dans une des salles du Centre de formation et d’excellence de Douala sis à la Bp cité à Douala. Les panélistes aussi. Quelques secondes avant, une dame débarque et se met à tempêter. Elle fait partie de l’administration de cette institution publique.

«Je dis Non. Vous voulez que je perde mon travail ? Quand vous avez loué la salle, vous ne m’avez pas parlé de meeting politique mains d’échange avec les étudiants. Je vous restitue votre argent. Vous voulez que je perde mon travail ? Je dis Non !». Un cirque qui a duré quelques minutes. De suite, l’équipe du parti politique, Peuple Uni pour la Rénovation sociale (Purs) et l’organisateur principal, essaient de la calmer en aparté. Politique gagnante car, quelques instants après, ces derniers précisent :

«C’était un malentendu. Tout va bien. On peut commencer. On va juste enlever les visuels du Purs». Mais de quoi s’agit-il en fait ? «Il s’agit d’une rencontre que j’ai initiée pour que les étudiants appréhendent mieux les notions d’entrepreneuriat, de citoyenneté et leadership. Je ne savais pas comment m’y prendre. J’ai appris que le Purs soutenait de telles initiatives. J’ai donc rencontré le premier secrétaire du Purs et le rêve est devenue réalité aujourd’hui», confie Valdimir Dzoutchoua, initiateur de cette rencontre/ étudiant en 2ème année sociologie à l’Université de Douala.

Le thème de la première édition de ce concept baptisé, «Purs Toli», est: «Implication des jeunes dans la gestion des affaires publiques». Un thème central qui se décline en trois sousthèmes : Leadership, entrepreneuriat et citoyenneté.

Partant de la genèse du Parti Uni pour la rénovation (Purs), son premier secrétaire Serge Espoir Matomba a emmené la centaine d’étudiants présents à comprendre que chacune de leurs voix compte pour améliorer ce pays, chacun dans son domaine. Il s’est aussi montré sous le modèle de jeune, entrepreneur et patron d’une dizaine d’entreprises dans le monde.

«N’ayez pas peur d’agir. C’est cela être entrepreneur. J’ai commencé à l’âge de 17 ans sans moyens juste avec des idées», explique M. Matomba. Même son de cloche chez Roméo, un jeune de la diaspora. «Il faut agir. Le problème de la jeunesse c’est qu’on parle trop. On bavarde et on n’agit pas. Agissons». Les panélistes ont également invité les étudiants à s’investir dans la vie de la cité en s’informant.

«Vous avez le droit de convoquer le maire pour lui demander des comptes dans la gestion de votre commune», ont soutenu tous les panélistes. Un souhait que les étudiants trouvent presque irréalisable dans notre contexte.

Source: Le Messager
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