Maurice Kamto est considéré aujourd’hui par ses partisans, comme le principal opposant capable de changer le cours de l’histoire politique du pays
Actuellement en pré-campagne dans toutes les régions du Cameroun pour rassembler le maximum de citoyens, le candidat du « Mouvement pour la Renaissance du Cameroun » (MRC), aura bientôt traversé la plupart des 58 départements que compte le pays.
Ce parti politique qui a tenu des meetings dans certains arrondissements, n’entend pas s’arrêter de si peu.
Son leitmotiv : « Faire la politique autrement », car « On ne peut pas prétendre apporter un mieux-être à des personnes que l’on ne connaît pas ou que l’on n’a jamais vu vivre au quotidien ».
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S’étant rendu compte que la bataille contre le parti au pouvoir dont le candidat investi n’est autre que Paul Biya, ne fournit aucun effort pour favoriser le changement dans l’arène politique, Kamto et ses partisans subissent toutes les atrocités, comme le confie l’un des membres fondateurs du MRC, le professeur Alain Fogué : « Bastonnades, jets d’eau et de bombes lacrymogènes sont notre lot quotidien ».
Les observateurs de la scène politique camerounaise lui reconnaissent néanmoins une compétence aguerrie, mais aussi intelligence et probité. Loin du tumulte tribaliste qu’on confère à ce parti politique d’opposition, le MRC étend son idéologie dans les régions de l’extrême nord, Centre, Sud et Est.
Bon nombre de camerounais reconnaissent en lui un homme qui incarne un changement au sein de société camerounaise, en vertu du charisme qu’il assoit dans la politique de l’opposition.
Certains voient en lui un germe de la politique Biyaïste en continuité, de par son appartenance entre 2003 et 2011 à ce parti politique au pouvoir depuis trente-six ans, fortement critiqué et boudé par la majorité des citoyens camerounais.