Actualités

Sport

Business

Culture

TV / Radio

Afrique

Opinions

Pays

Etoudi 2018: l’ancien bâtonnier Me Yondo Black soutient Akere Muna

Marcel Yondo Me Yondo Black était au Palais des congrès de Yaoundé le samedi 22 septembre

Wed, 26 Sep 2018 Source: cameroon-info.net

Ce soutien au candidat du Front populaire pour le développement marque le come-back en politique de l'ancien bâtonnier de l'Ordre des avocats du Cameroun.

Me Yondo Black était au Palais des congrès de Yaoundé le samedi 22 septembre 2018. L’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats a pris part à la cérémonie de lancement de la campagne électorale d’Akere Tandeng Muna. Il a même pris la parole pour s’adresser aux camerounais électeurs, attendus aux urnes le 7 octobre 2018.

«Je suis sûr mes chers compatriotes, que l’heure est arrivée de sanctionner ceux qui ont abusé de nous depuis bientôt 50 ans», a déclaré l’homme âgé de 80 ans qui revient ainsi au-devant de la scène. «Voir un électeur dire à un homme de 86 ans: «vous êtes une assurance tout risque», cela présage que ce pays n’a pas d’enfant et pourtant, nous regorgeons d’une richesse en ressources humaines», a-t-il ajouté.

LIRE AUSSI: Sérail: Paul Biya n’est plus intéressé par le scrutin présidentiel

Dans son édition du 24 septembre 2018 le quotidien Mutations rappelle que Me Yondo Black présenté comme le «Nelson Mandela» du Cameroun critique en fait l’actuel régime et ce, depuis plusieurs années. Il est l’auteur de l’article intitulé «Gouvernance: le pays va mal», qui a été publié en 2006.

Dans ledit article Me Yondo Black dressait déjà le bilan du candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. «Plus de 20 ans de règne sans partage, le régime dit du «Renouveau» n’a pas pu jeter les bases d’un développement durable du pays: pas de routes, pas de tissus industriels, pas de moyens de communication. (…) La misère est devenue le lot de tous. Le chômage est endémique. Nos hôpitaux sont de véritables mouroirs, (…)», a-t-il écrit dans une partie de l’article titrée «Pourquoi Paul Biya doit déposer son tablier de Chef de l’Etat».

Quand on parle de cet ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats on ne peut ne pas se souvenir de son arrestation en février 1990. Avec 11 personnes parmi lesquelles Anicet Ekane, Me Yondo Balck avait été accusé d’avoir «l’intention de créer un parti politique sans l’autorisation de l’administration». Il avait été condamné à 3 années de prison mais il a été remis en liberté en 1992.

Source: cameroon-info.net
Related Articles: